lundi 29 mai 2023

Zombicide In Tenebris - Campagne le Grand Est

Quêta 8 : la mine abandonnée 

Difficile / 6+ Survivants / 12 minutes

Après avoir purifié Baunes-Les-Nones par le fer et le feu, les mercenaires de Bassilère goutèrent à un repos bien mérité durant quelques jours à l'abri de l'enceinte du village. A l'occasion de cette glorieuse mission, la magicienne Morgan avait découvert le véritable repaire des nécromanciens. Mais avant de pénétrer In Tenebris Sanctuary, les sauveurs de Bassilère devaient se rendre dans une mine abandonnée, creusée dans les contreforts des Mont Brumeux. Un prêtre de la déesse Mère y aurait dissimulé des saintes reliques capables de contrer l'influence maléfique des nécromanciens. Sans le savoir, Clovis et ses compagnons d'armes marchaient vers un funeste destin et la plus difficile des missions qui leur fut confiée depuis la début de leur périple.



Nous avons joué ces parties il y a plusieurs mois maintenant et je ne peux que livrer des photos sans pouvoir rédiger un rapport romancé. Deux groupes de mercenaires ont rencontrés leur destin dans la mine maudite dont le vétéran Clovis. Je vous livre donc les photos de notre dernière tentative.

Je rappelle que je joue les scénarii en mode campagne avec l'ajout d'un ensemble de règles maison comme une phase village et des possibilités de recrutement. Les héros ne soignent qu'une blessure entre les aventures sauf à obtenir l'aide d'un médecin, d'un prêtre, etc. Ce système influe aussi sur l'objectif " tous les survivants doivent sortir". Cet objectif n'est pas appliqué, les joueurs peuvent poursuivre la mission mais ils risquent ainsi de perdre d'autres héros qui sont autant de mercenaires disponibles de moins pour le reste de la campagne.


Tentative 3

Après 2 tentatives malheureuses, un nouveau groupe de mercenaires se mobilise afin de remporter la victoire et de mettre la main sur les artefacts nécessaires à la victoire.

Tirage des cartes de la phase village

Une nouvelle fois, le village encourage ses héros. Ces derniers ont la chance de voir l'apothicaire sortir de son échoppe afin de leur fournir une précieuse potion de Feu de Dragon tandis que le noble leur offre un bouclier. Après la divination de Prolix le devin qui leur permet d'entrevoir l'avenir et les dangers à venir, les héros se mettent en route sous les vivats des villageois ( +1 XP pour chaque joueur).


Nouvelle mise en place du terrain de jeu.


Autour de Lady Grimm (Marc) se tiennent Azrael l'elfe (CaptainLille), Azur le Drow (Jeff), Baldric le mage (Jeff), Berin le nain (Charlotte) et Cadence l'archer (CaptainLille).


Le groupe de mercenaire

Les grands moyens sont requis pour stopper l'assaut des nécromanciennes Médéa et Severa.

Baldric parvient à s'enfoncer dans les mines.

Cadence fait une bien mauvaise rencontre dans les ténèbres de l'exploitation.

Il parvient à fuir par la crypte et découvre un trésor.

Bérin se trouve bien démuni à l'ouverture de la porte

La relique est gardée par une Wolf abomination, Pas de chance.


Le valeureux Berin survit à la Wolfabomination pour périr sous les dents d'un rat !

Risque calculé: faire exploser un fatty Buster

Lady Grimm et Azrael s'emparent de la relique: l'aventure continue.


Victoire des héros de Bassilère

Victoires: 8
Défaites: 11
Défenseurs du village tués: 26


Conclusion

Cette aventure dans les mines a été un vrai calvaire pour les survivants de Bassilère. Cependant après bien des morts et des sacrifices, les survivants ramènent triomphant les précieuses reliques au village. Il est temps d'en finir avec les infâmes nécromanciens et de leur porter le coup de grâce.

vendredi 26 mai 2023

Dark Heresy

Le tranchant des ténèbres - Chapitre 1

Lire le Prélude

La division Coscarla

Le voyage jusqu’à Coscarla prit plusieurs heures par le trans­pole. Les acolytes changèrent plusieurs fois de ligne, dans des voitures de plus en plus délabrées et vandalisées. Leurs laissez-passer et cognaugures furent vérifiés plusieurs fois par les agents suspicieux du Magistratum, les serviteurs du réseau de transport et autres officiels. Alors que leur trajet progressait ils traversèrent les espaces ouverts et l’air pur du district gouvernemental, descendant lentement au travers des niveaux inférieurs de la ruche et les vestiges d’une architecture autrefois splendide, maintenant réduits à l’état de ruines. Des tours-hab poussaient sur ce qui fut autrefois de magni­fiques voûtes d’acier célestes tandis que les manufactoria s’éten­daient sur des kilomètres, produisant un incessant vacarme tout le long du trajet. Plus ils s’enfoncèrent, plus leur environnement devint sombre, vétuste et insalubre. Ce furent les étendues infé­rieures de la ruche intermédiaire, le transpole n'allait pas plus loin. Au-delà de ce cercle se trouvait la sous-ruche où seule régnait la loi de la jungle. 

Les heures de voyage permirent aux acolytes de faire plus ample connaissance. Ainsi, Ismhaêl se révéla être un agent plus expérimenté, ayant déjà participé à deux missions: l'une l'ayant conduit dans les mines de Sepheris Secundus et l'autre sur Locanthus. Pocus se souvint que cette affaire avait provoqué quelques remous au sein de l'Eglise et on avait même évoqué à mots couverts l'intervention de l'Ordre du Calice d'Ebène. L'adepte se demanda quel était le degré d'implication d'Ismhaël dans cette histoire. Norton était quant à lui l'un des ces soldats anonymes de la garde, combattant dans une guerre oubliée. Il avait cependant su attirer l'attention de l'inquisition et s'était vu proposer une nouvelle affectation que l'on ne refusait pas. Enfin Labienus était la caricature du copiste de l'administratum. Maigre, sans charisme, ni signe distinctif, il se présentait lui-même comme un humble bibliothécaire qui avait découvert un secret qu'il n'aurait pas dû.

Après être sortis de la station transpole, Ismhaël et ses compagnons découvrirent que Coscarla ressemblait à une ville abandonnée, enterrée, drapée dans les ténèbres sous un ciel de plomb. C'était un lieu froid et vide, où toutes les habitations et tours-hab étaient noircies par le feu, ou regardaient silencieusement au travers de leurs centaines de fenêtres brisées, tandis que d’anciennes arches et colonnes de granite noir se fondaient dans l’obscurité. L’éclairage le long de la voie publique clignotait et produisait une lumière pâle et crépusculaire. Des détritus et débris encombraient les allées latérales dans lesquelles les formes indistinctes de rebuts (ou pire) se dissimulaient.

Labienus frissonna:

" Ne trainons pas ici, rendons directement à l'adresse de Saul. C'est certainement le meilleur endroit pour commencer notre enquête. Qui plus est, nous pourrons toujours squatter son appartement le temps que nos recherches aboutissent."

Ses compagnons opinèrent du chef, mais aucun d'entres eux ne connaissaient les lieux et il allait être difficile de se fier aux panneaux d'indication car la plupart avait été vandalisé ou brûlé. Ce fut à cet instant que Norton avisa le poste des forces de l'ordre non loin de la station. Cette boite de lithobéton de deux étages évoquait une petite forteresse et plusieurs membres de l'Adeptus Arbites se tenaient à proximité de ses portes. Les acolytes fendirent la foule des miséreux et pénétrèrent sur la place où se dressait le commissariat. Ce vaste espace ouvert était dominé par une statue de granit de plusieurs dizaine de mètres de haut qui témoignait de l'époque où cette région faisait partie des domaines de la noblesse.

Norton s'approcha d'un des agents qui les avaient visiblement repérés dès leur arrivée. Cela n'était pas chose difficile au vu de leur allure et de leur équipement paramilitaire. L'échange fut pour le moins glacial, l'agent de l'administratum posant plus de questions que ne donnait de réponses. il sembla à Pocus que le représentant de l'ordre devint plus suspicieux encore à l'évocation de la tour-hab 717 et des réponses évasives du squat et d'Ismhaël quant aux raisons de leur présence. Il finit cependant par indiquer vaguement une direction qui allait les conduire à traverser le marché.

 



Se fiant aux indications de l'arbites, les acolytes s'enfoncèrent un peu plus dans le quartier en direction du marché. Situé à l’opposé de la place par rapport au poste des forces de l’ordre, ce ramassis hétéroclite d’étals, de camelots, de restos à ciel ouvert et de bric à brac de ferrailleurs était ce qui se rapprochait le plus d’un commerce légal dans le sud de Coscarla. Ismhaël se sentait chez lui au milieu de la foule et il proposa à ses compagnons de sentir un peu l'atmosphère du secteur. C'était selon lui le meilleur moyen d'en apprendre un peu plus sur ce qui se tramait ici. Bientôt, les compagnons se retrouvèrent "attablés" à manger de la foodstreet d'origine douteuse, tout en écoutant les locaux. Ismhaël poussa son enquête l'air de ne pas y toucher en glissant quelques trônes à un camelot et en acquérant un vieux manteaux de ruchard pour remplacer celui trop voyant de Labienus.

Le vendeur se laissa rapidement aller à quelques confidences:
- Cet endroit est en train de crever et les rats viennent bouffer sa carcasse. Les narcotruands, ces salauds qui crèchent à l’Union des ouvriers, les récupérateurs et ferrailleurs également… C’est la loi de la ruche évidemment, mais j’aurais aimé ne pas assister à ça ! 
- Cela me peut pas être aussi terrible que cela. Tout le monde sait que la vie dans les rues est difficile pour les sans-grades.  
- Certes, mais ici c'est pire. Il y a eu des disparitions… envolés, vous savez. Les gens n’en parleront pas, pas maintenant, mais tout le monde sait que ça arrive. Au début, on disait qu’ils avaient déserté, mais les gens ne partent pas comme ça, en laissant le peu qu’ils ont derrière eux… N’est-ce pas ? Certains disent que ce sont ces rebuts qui vivent dans les tours-hab abandonnées ou peut-être même ce salaud avec un couteau qui traîne du côté de l’Union des ouvriers. Mais même eux ne traînent pas dehors une fois les ténèbres tombées."


Promenade dans le district

De leur côté, Pocus et Labienus eurent la confirmation que les choses s'étaient détériorées depuis que le consortium Tentalus avait revendu un grand nombre de contrats serviles et que la panne généralisée d’électricité consécutive au grand incendie, avait réduit à néant toute activité commerciale viable. Tout le quartier semblait vivre sous une chappe de peur et de terreur à peine contenue qui n'avait pas échappé à Norton. Le vétéran de la garde pouvait la ressentir dans le moindre de ses os, comme lorsqu'il pressentait un assaut imminent dans les tranchées de Tranzalore.

Ismhaël confirma le ressenti de Norton car avant de quitter le commerçant, ce dernier  lui avait glissé un conseil: 

- " Ne vous retrouvez pas dehors lors du cycle nocturne mon ami. Vous trouvez que c’est sombre maintenant… Quand l’éclairage baisse, la lumière s’en va et… eh bien… Que le Trône vous vienne en aide si vous êtes piégé dans le noir, c’est tout ce que j’en dis. "

Un morceau du secteur de Coscarla afin de planter le décors

Quelques heures plus tard, laissant le marché derrière eux, les acolytes dépassèrent rapidement une place dominée par le hall de l’Union des ouvriers comme l'indiquait le nom sculpté sur le fronton du bâtiment. Cependant l'immeuble avait été vandalisé et semblait  désormais servir de QG à un gang dont les membres étaient aisément identifiables à leur tenue bariolée bleu et mauve.

Peu désireux de se frotter aux gangers, les acolytes poussèrent jusqu'à la tour-hab 717, bloc grisâtre de dix étages dont les fenêtres étaient ornées d’arches sculptées et de balcons gravés de l’emblème du scarabée. Ignorant l'ascenseur dont les portes béaient sur un grand vide obscur, ils s'engagèrent une cage d’escalier décorée de peintures murales endommagées représentant des ouvriers affairés et heureux, des nobles dispensant des dons depuis les hauteurs et diverses icônes des puissants de la cité. 


Où les premières pistes sont dévoilées

Norton le vétéran squat
Hormis les bruits étouffés parvenant au travers de quelques portes closes, tout le bâtiment semblait désert, silencieux et vide de toute activité. Ignorant les rares habitants, les acolytes tracèrent  jusqu’à la chambre de Saul, où ils trouvèrent la porte entrebâillée et la serrure brisée. Immédiatement Ismhaël se mit en position de couverture avec Pocus, couvrant ainsi les accès au palier ainsi que la cage d'ascenseur béante. Dès que se fut fait, Norton repoussa la porte du pieds et se rua à l'intérieur fusil laser pointé, Labienus sur les talons.

Le squat capta immédiatement la présence d'une personne tentant maladroitement de se dissimuler derrière le lit dans un coin, pelotonnée dans un pardessus trop grand pour elle et tenant fermement un sac à dos contre sa poitrine. Tout en diplomatie, il hurla de sortir les mains bien en évidence sous peine de finir avec un trou entre les deux yeux.

Lorsque la personne se redressa, apeurée, les acolytes reconnurent la sœur de Saul, Lili, une jeune femme qui semblait avoir vieilli prématurément à cause des soucis. Toujours suspicieux le nain lui arracha son sac et entreprit de le fouiller pour voir si elle n'y caché rien d'illégal ou de dangereux. Labinus, tout en la gardant sous la menace de son pistolaser , entreprit de la scanner à l'aide du bio-auspex. Analyse et fouille ne révélèrent rien d'inquiétant et la tension dans la chambre retomba. 

L'entretien qui s'en suivit révéla une ouvrière douée qui craignait de quitter Coscarla avant que le mystère de la disparition de son frère ne fut résolu. Elle ne cacha pas son soulagement en apprenant que le Licteur Locan avait finalement fait remonter sa  plainte. Bien que les acolytes laissèrent planer le doute quant à leurs employeurs, il devint évident pour la jeune femme qu'ils incarnaient l'autorité du magistratum qu'elle qu'en soit la branche.


Norton découvre une Lili Arbest terrifiée

La jeune femme était dévorée par le remord de ne pas s’être aperçue que son frère avait disparu depuis plusieurs jours. Cela  s'expliquait par le fait qu'elle avait un contrat pour travailler dans la haute-ruche.  Le temps qu'elle réalise qu’il avait disparu, plusieurs jours étaient écoulés. Elle l'avait cherché partout et s'était même rendue à l’Union des ouvriers pour retrouver sa trace. Les ouvriers et les narcotrafiquants présents ne lui  avaient fait aucun mal mais tous l'avaient fixée avec des regards vides et elle avait alors su qu'elle ne reverrait pas son frère.

Pocus lui confirma abruptement que son frère était bel et bien mort et que son corps avait été découvert dans le Transpole. Arbest avait été identifié et une déclaration de disparition avait alors émergé des fichiers du magistratum. Labienus calma la jeune femme qui s'était effondrée à l'annonce d'une nouvelle longtemps pressentie et il lui demanda si c'est bien elle qui avait déclaré la disparition. Elle opina du chef, en précisant qu'elle était effrayée à l'idée de se rendre au poste de police. Elle s'était cependant adressé au Licteur Locan. La réaction de l'arbites l'avait fortement surprise. Il était en effet passé du stade de la colère à celui de la peur. Il l’avait faite jurer par l’Empereur-Dieu et saint Drusus de ne plus jamais parler de ça, surtout aux autres agents des forces de l’ordre.
Aux questions des acolytes, elle répondit qu'elle ne connaissait pas d'ennemi à son frère et qu'il ne trempait dans aucun trafic pour ce qu'elle en savait.
Si elle ignorait qui avait kidnappé Saul, elle fournit une nouvelle piste d'investigation aux agents inquisitoriaux. Ils apprirent ainsi que le jour de sa disparition, Saul trainait avec son meilleur ami Evard Zed, Les deux hommes avaient l’habitude de noyer leur chagrin ensemble. Elle le présenta comme un alcoolo à moitié dingue, mais qui  pourrait être au courant de quelque chose. Lili était persuadée de l’avoir vu au temple le matin même lorsqu'elle y était allée afin d’allumer une bougie pour l’âme de mon frère.

Enfin, elle annonça son intention de fuir le district car elle avait le sentiment d'être suivie depuis qu'elle était revenue et son appartement avait été fouillé la nuit dernière. Elle était donc bien décidé à prendre le dernier Transpole pour rejoindre le district Porphyrie. N'ayant plus aucune raison de la retenir, Ismhaël et Norton décidèrent de l'escorter jusqu'à la station de métro afin de s'assurer de sa sécurité. Durant leur absence, Pocus et Labienus visitèrent l'appart de Lili et découvrirent que la porte avait été enfoncée avec violence. Entreprenants, ils décidèrent de rester dans cette chambre durant le cycle nocturne dans l’espoir de découvrir ce qui se tramait ici. Ceux qui cherchaient à faire taire Lili commettraient peut être l'erreur de revenir ici.



Où l'enquête prend un tour plus violent

Alors qu'Ismhaël et Norton s'en revenaient de la station transpole,  le cycle nocturne pointait, tout le district prit un aspect cauchemardesque tandis que faiblissait le réseau d’éclairage public. La lumière baissa brusquement et les habi­tants se hâtérent de s’abriter derrière leurs portes verrouillées à double tours. Alors que les ténèbres devenaient presque totales, les tours-hab se dressèrent telles des pierres tombales cyclopéennes dans un immense cimetière. Les rares sources de lumière provenaient de mousses luminescentes pous­sant dans les fissures des immeubles en lithobéton et irradiant une étrange et faible lueur. 

Dans l'appartement de Saul, Pocus et Labienus avaient installé un camp sommaire en récupérant quelques oreillers et un matelas chez Saul et en improvisant une table sur une grosse glacière blanche. Après un repas vite avalé de barres protéinées et un point sur la suite des opérations à conduire, les tours de garde furent organisés …

La respiration de Labienus se fit plus régulière et plus douce alors que le silence l'enveloppait. Bientôt son menton tomba sur sa poitrine et il sombra dans un sommeil sans rêve. Les deux créatures se tenaient devant la porte de l'appartement, à quelques mètres à peine des cibles désignées. Sous couvert de l'obscurité, elles n'avaient eu aucun mal à se glisser dans l'immeuble à l'insu des acolytes. Leurs capteur auribus percevaient le moindre bruit à l'intérieur de l'appartement, où plutôt l'absence de bruit. L'heure était venue de frapper …

Les voleurs de corps passent à l'attaque.

La porte explosa sous l'impact des poings augmentiques et les voleurs de corps se ruèrent dans l'espace désormais accessible.  Pris par surprise, les acolytes se dressèrent sur leur couche improvisée, Labienus poussa un hurlement réflexe et inutile: " Alerte !".

La vue des assaillants avait de quoi secouer les novices. Les créatures étaient partiellement recouvertes de loques, leur chair cireuse palpitant et se tordant étrangement sous leur peau presque translucide. Leurs articulations et doigts avaient été renforcés avec des bandes de métal pour éviter que leur chair ne se déchira et leur tête était couverte d’un masque cousu directement autour, au travers duquel brillaient d’un rouge terne des yeux augmentiques implantés.


Le choc de l'horreur passé, les acolytes réagirent promptement, et cela bien plus vite que les créatures ne s'y attendaient. L'aboiement du PM de Pocus se répercuta dans les couloirs tandis que plusieurs balles cueillaient la première abomination dans la poitrine faisant jaillir un fluide sombre et visqueux lors de chaque impact. Cela m'empêcha pas cette dernière de fondre sur Norton et de frapper violemment le nain à la poitrine. Sous la violence de l'impact, le squat bascula derrière le fauteuil sur lequel il se reposait. Il avait cependant eu le réflexe de ne pas lâcher son arme.

Ismhaël s'était vite repris et le grondement de son canon de poing emplit l'espace. Il avait pris pour cible la créature qui se tenait encore sur le seuil. Elle émit une sorte de vagissement grave en réponse à la blessure infligée. Désorientée, elle ne sut éviter le trait de laser émit par l'arme de Labienus. Les mutants étaient à l'évidence pris de court par la résistance de leurs victimes. 

Sans réfléchir Norton, bloqué entre le mur et le canapé, utilisa son fusil sur le monstre qui le dominait. Le rayon laser fila vers sa cible mais cette dernière fit mouvement afin de se tourner vers Pocus et se faisant évita le trait brulant.  Le prêtre de l'Empereur Dieu lâcha alors une nouvelle salve à bout portant sur son adversaire qui encaissa le choc. 

La bataille tournait en la défaveur des voleurs de corps qui firent volte face et s'enfuirent dans les ténèbres du couloir, immédiatement pris en chasse par les acolytes. La première des abominations plongea dans la cage d'ascenseur. Alors que la seconde sautait à son tour, Ismhaël, Norton et Pocus ouvrirent le feu presque simultanément, les projectiles frôlant parfois Ismhaël en pointe de la poursuite. Le temps sembla se figer un instant, la créature suspendue dans le vide. Puis les chairs de l'abomination éclatèrent sous les tirs, projetant de toutes parts du sang corrompu et des lambeaux de chair putride.  

Le silence se fit aussi brusquement que la violence avait éclaté. Quelques instants plus tard, les acolytes entourés le corps inerte de leur victime  Celle-ci n'était plus que la parodie d'un être humain. La tête, sur laquelle ne subsistaient que quelques rares touffes de cheveux bruns et bouclés, reposait sur des épaules et un corps aux membre tordus.

" Par le trône de Terra souffla Labienus le cœur au bord des lèvres. 
Fais ton boulot le scribouillard aboya Ismhaël. C'est toi qui a le nécessaire de bio-échantillonnage non

Labienus jeta des regards éperdus aux deux autres acolytes qui semblaient brusquement très vigilants, lui tournant le dos, et scrutant les ténèbres à la recherche du second monstre. Déconfis il s'attela à sa sinistre besogne. Il réalisa d'abord une rapide holovidéo de la scène, puis découpa avec le talent un singe d'arcardia l'une des mains augmentiques de l'aberration avant de prélever quelques bandelettes sur  le corps  et de les fourrer dans l'un des crytubes de Sand.
Tandis que Ismhaël et Norton jetaient le reste du corps dans une ruelle attenante à l'immeuble, Labienus vida le contenu de son estomac. Puis il se rendit sur le toit et y dissimula son sinistre trophée. Il ne souhaitait pas donner à l'arbites une raison de lui chercher querelle en transportant cet artefact hérétique.



Chapitre suivant : le repaire du Mal

jeudi 25 mai 2023

Urban War

Vasa Strike Team

Je vous propose aujourd'hui de découvrir quelques figurines de la gamme Urban War. Dans cet ancien jeu chaque joueur pouvait  prendre le commandement d'une force de l'une des sept factions qui se battaient pour le contrôle de la vaste ville d'Iskandria.

J'avais acquis en son temps quelques références Scotia Grendel que je trouvais sympa et qui faisaient de parfait proxy. Je laisse découvrir une escouade de répression Vasa qui correspond parfaitement à un escouade de l'adeptus Arbites. Elles sont donc de sortie lorsque j'ai beoin de représenter les forces de l'ordre dans Dark Heresy ou tout autre jeu de sciences fictions.

Les figurines ont été peintes il y a plusieurs années maintenant par mon ami Manu.



13716 - Suppressor Sergeant Firing

13701 (a) - Suppressors with Stun Baton and Battleshield

13701 (a) - Suppressors with Stun Baton and Battleshield

13705 (a) - Suppressor with Grenade Launcher

13705 (b) - Suppressor with Grenade Launcher

13706 - Suppressor Sniper

dimanche 21 mai 2023

Dark Heresy

Le tranchant des ténèbres

Prélude

Pocus referma l'ouvrage consacré à Saint Drusus et le reposa sur la table. Il soupira profondément afin de repousser l'anxiété grandissante qui menaçait de s'emparer de lui. Après avoir été isolé puis introduit au service de l’Inquisition, les choses ne s'était pas tout à fait déroulées comme le jeune adepte l’avait imaginé. Débarrassé de sa vie passée, il avait été évalué, testé et questionné. Hormis quelques lectures données dans des chambres obscures qui l'avaient rendues nauséeux, et un flot apparemment infini de codes et de cryptogrammes que l’on lui avait fait mémoriser et détruire, il avait été en grande partie livré à lui-même.

Logeant sous un faux nom dans un bloc d’habitation de la ruche Sibellus sur Scintilla, le monde-capitale du secteur Calixis, il avait pris son mal en patience durant des semaines, attendant des nouvelles de ses maîtres, ainsi que leur verdict. Enfin, le moment était venu et un messager lui avait apporté un courrier sur lequel figurait le code secret des saints ordos. Le message à l’intérieur était simple et direct, indiquant une heure, une date et un lieu. Les instructions précisant de se préparer et de s’attendre à de la compagnie étaient signées d’un seul épithète – L’Empereur nous protège. Pocus souffla la flamme de la bougie, s'équipa et sortit de l'appartement plongeant dans les rues de Sibelius …


À l’heure dite, Labienus traça lui-aussi son chemin à travers la masse anonyme du quartier de l’Administratum vers une plateforme ascensionnelle de service discrète, située à l’arrière d’un immeuble imposant recouvert de bas-reliefs figurant des crânes, urnes et autres symboles liés à la mort. Au sommet siégeait l’immense statue d’un saint en lamentations. À sa grande surprise, il semblait attendu.  Adossé sur l'un des murs, un jeune ruchard à l'âge indéterminé le scrutait. L'homme portait un long cache-poussière gris urbain qui dissimulait mal un canon de poing passé à la ceinture et un couteau de combat. Il fixa le copiste d'un regard froid avant de désigner d'un hochement du menton le visage ratatiné d'un serviteur intégré à la plateforme qui dardait sur le nouveau venu un regard mort.

Labienus déglutit avec peine et osa une question :

" C'est bien ici le rendez-vous ? Je ne suis pas le seul à avoir été convoqué. Je sais que la note le précisait mais …"

Son vis-à-vis l'ignora portant son attention au-delà du scribe qui se retourna pour faire face aux regards inquisiteurs de deux autres acolytes dans un silence de mort. Le premier était à l'évidence originaire d'un monde à forte pesanteur car il était aussi petit que large. Une barbe sale s'étalait sur sa large poitrine et ses grosses mains tenaient fermement un fusil laser réglementaire. Labienus identifia le nouveau venu comme un squat issu des rangs de la garde impériale comme en attestaient son uniforme usé et sa tenue pare-balle. Une pensée incongrue traversa l'esprit de Labienus : ses doigts ressemblaient à des petites saucisses. Se reprenant, il jeta un coup d'œil au second personnage, à l'évidence un adepte du culte impérial. En effet,  Pocus ne cachait pas son allégeance à l'impérium avec sa robe de l'écclesiarchie et son pendentif de l'aquila.

Le signal de contrôle du serviteur sonna, son visage s'animant brusquement. La porte de la plateforme glissa pour inviter les quatre agents puis se referma dans un bruit de tonnerre lorsque le dernier y entra. Le nain grommela en venant se positionner entre le scribe et l'adepte :

" Soldat Norton, pour vous servir.  Et je ne suis pas modifié ! Je suis juste petit, espèce de drongo!

Puis le silence s'installa de rechef dans la cabine qui descendit durant quelques minutes à travers les niveaux de maintenance, jusque dans les entrailles du district gouvernemental. Lorsque la plateforme ascensionnelle arriva à destination, les acolytes se trouvèrent face à un grand couloir gris, illuminé par des lumiglobes prenant la forme de chérubins tenant une torche. Seul le début du couloir était éclairé, le reste se perdant dans les ténèbres. Lorsque le ruchard descendit de la plateforme d’autres lumi­globes s’illuminèrent pour indiquer la voie à suivre. Le groupe lui emboîta le pas et à mesure qu’il avançait, de nouveaux lumiglobes s’allumèrent alors que s’éteignaient ceux qui se trouvaient derrière eux. 

Il n’y avait qu’un seul chemin dans ce couloir sans âme qui dégageait une vague odeur de désinfectant médical. Si le ruchard et l'ancien soldat ne semblaient pas impressionnés, il n'en était pas de même pour Labienus qui commençait à regretter ses godets et ses calames. Pocus gérait quant à lui la tension en récitant à voix basses de saints versets du credo.  Au bout de cinq minutes de marche, le couloir s’acheva sur une lourde porte de métal renforcée qui se déverrouilla dans un sifflement de pressurisation et s’ouvrit avec un grincement dû au mécanisme à engrenages. La pièce se trouvant de l’autre côté était emplie d’un fatras de caisses poussiéreuses posées contre l’un des murs. Un lit à roulette hospitalier équipé de sangles avait été abandonné, renversé, contre l’autre mur. L’élément le plus marquant de la pièce restait un large miroir qui recouvrait la partie haute du mur opposé à la porte. Le miroir devint lentement transparent, révélant la pièce aux murs d’acier brillant située derrière. À l’intérieur de cette pièce se tenait une grande et longue silhouette vêtue de robes de medicae avec un incongru manteau de cuir rouge passé sur les épaules. Derrière lui, recouvert d’un drap grisâtre, se trouvait ce qui ressemblait à un corps posé sur une sorte de structure suré­levée afin d’en permettre l’examen. Au-dessus d’eux, un couple de crânes équipés d’instruments en laiton et de longues aiguilles hypodermiques, flottaient lentement. L'étrange personnage invita les acolytes à se diriger vers la vitre d’un geste de sa main gantée. Avec un léger cliquetis, sa voix se fit entendre au travers d’une grille située dans le plafond. 

L'interrogateur Sand accueille les acolytes

" Salutations, acolytes. Je suis le medicae-interrogateur Sand et vous êtes les nouvelles recrues, n’est-ce pas ? Les atouts de valeur dans notre guerre ? Bien, nous verrons cela, loin de moi l’idée de juger des choix de mes supérieurs. Mais venons-en à notre affaire. Je représente les saints ordos de l’Inquisition impériale que nous servons tous. Nos maîtres vous ont convoqués ici afin de nous assister dans une récente enquête du plus haut intérêt. Ah, oui, pour information vous êtes dans les profondeurs du Templum Mori, la maison des morts où les seigneurs Prefecta Mortem tiennent leur cour et où les déchus et disparus de la grande cité sont identifiés et recensés. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que vous êtes ici pour voir un corps, je doute que ce soit votre premier, mais celui-ci à quelque chose de… très particulier. »

Mettant de côté le drap gris, il révéla le corps disséqué et éviscéré d’un homme adulte. Alors qu’il continuait à parler, les servocrânes s’affairaient, disparaissant un instant pour réapparaître avec des échantillons organiques immondes dans leurs tubes à essai, maintenus au bout de leurs appareillages de façon à ce que Norton et ses compagnons puissent les examiner.  Labienus, copiste de son état, sentit son estomac se retournait et la bile remonter. C'était son premier cadavre et il se fit violence pour garder son petit déjeuner à l'intérieur. L'interrogateur poursuivit :

" Maintenant, si vous voulez bien me prêter attention, je répondrai aux questions juste après. Le corps a été formellement identifié comme celui de Saul Arbest, sexe masculin, vingt-trois ans, hab-ouvrier, travailleur non qualifié certifié. Anciennement sous contrat servile avec Tantalus, adresse enregistrée : chambre 6/23 tour-hab 717# division Coscarla, zone sud, ruche Sibellus. Sujet trouvé mort sur la voie du transpole au niveau intermédiaire de la ruche il y a trois jours alors que le transpole revenait au dépôt. L’examen préliminaire fait sur place concluait à une mort par overdose. L’autopsie pratiquée par les légistes biologis a cependant révélé certaines anomalies nécessitant notre intervention. La cause de la mort était en réalité due à un rejet des tissus d’un implant synthétique greffé. L’organe implanté a détruit son système nerveux central en tentant de vaincre son système de défense immunitaire. En résumé… "

Un servocrâne exhiba un bécher contenant un appendice blanchâtre d’une dizaine de centimètres composé de tentacules translucides en mouvement, et donc toujours vivant.

" …ça l’a tué de l’intérieur. À quoi cela sert-il ? Son rôle est inconnu mais, à mon avis, ça tient en un mot « contrôle » – domination neurale et synaptique, peut-être pire. D’autres greffes et des actes de chirurgie plus communs ont été pratiqués. Un poumon remplacé par une cavité dissimulée, probablement pour l’utiliser comme mule. Un nerf optique a également été sectionné, et la peau de son estomac retirée, j’ignore dans quel but. Son système est saturé d’agents chimiques, de caillots et de panimmune.

L’acte chirurgical est l’œuvre d’un expert, mais d’après les lésions et traumatismes des tissus, je doute que les précautions suffisantes aient été prises et que cela fut sans douleur. En fait, si je me réfère aux dommages infligés à ses cordes vocales, je dirais qu’il a probablement hurlé aussi longtemps qu’il en a été capable. Mais c’est ce petit monstre qui nous concerne. Oh, vous n’avez pas besoin de posséder de connaissances génétiques ou l’édit Omnissien, pour savoir que ce n’est pas légal, c’est même strictement interdit, c’est de l’hérésie. Fricoter avec ce type de sombre technologie vous garantit d’être condamné à mort par les saints ordos, l’Arbites ou le Mechanicus

Je suis certain que vous, comme moi, brûlez d’envie de savoir comment cette chose s’est retrouvée autour de la colonne vertébrale d’un simple prol. L’homme n’avait pas de casier judiciaire, il est devenu invalide il y a soixante jours et porté disparu il y a trente jours par sa sœur, une certaine Lili Arbest, résidant dans la même tour-hab. Trente jours, c’est plus que suffisant pour se mettre dans les ennuis. Ces greffes n’ont pas plus de huit ou dix jours. Nous ne savons rien d’autre sur lui. Cette enquête doit être effectuée sous couverture. Les autorités n’ont pas été averties, et personne ne sait qu’il est ici. Coscarla est une sous-ruche dure, une approche discrète attirera moins l’attention qu’un coup de pied dans la porte. Sans compter que nous aurons moins de risques de liquider une piste conduisant à notre hérétique. Trouvez pourquoi et où si vous le pouvez. Mieux encore, trouvez comment. Soyez parfaits et trouvez le responsable. Allez, que la grâce de l’Empereur-Dieu vous accompagne. Ah, et d’autres échantillons seront les bienvenus si vous pouvez en trouver. "

Son exposé terminé, l'interrogateur attendit les questions qui allaient être inévitablement posées. Se fut par ce biais que Labiénus et ses deux autres compères prirent connaissance de l'identité du ruchard. Il répondait au sobriqué de Ismhaël comme Sand le lâcha Sand dans sa réponse. Il semblait avoir à son actif plusieurs autres missions. 

Ismhaël avait interrogé son supérieur sur l'environnement qu'ils allaient affronter. Pour toute réponse l'interrogateur reconnu que l'Ordo possédait peu d'informations sur la division Corscala. Cependant, il leur avait préparé un dossier contenu dans une tablette de données. Ces informations n'étaient consti­tuées que de faits, Sand ne connaissait rien de la réalité du terrain, de la corruption et de la terreur qui pouvait régner là-bas. Ce qu’il voulait c'était que les acolytes fassent le travail à l’ancienne en recherchant toutes les pistes menant au funeste destin d’Arbest, découvrant ce qui avait pu se passer et dévoilant les faits menant à une conspiration. La tête de l’hérétique sur un plateau serait la bienvenue, mais il n’en attendait pas tant des novices qui formaient l'équipe

Pour conclure et avant le départ des acolytes pour leur mission, Sand  les dirigea vers l’une des caisses situées contre le mur. Elle contenait un ensemble d'équipement qui leur avait fait préparé. Ainsi chaque acolyte fut munie d'une Cognaugure de l’Épreuve Coblast , d'un vox portable, d'une lampe chem et d'un pardessus discret que Labienus laissa car il préférait garder son manteau de cuir rouge. En sus, l'agent de l'administratum reçut une tablette de données codée ainsi qu'un nécessaire de bio-échantillonnage.  Ce dernier, contenu dans une sacoche,  regroupait trois petits tubes bioconservateurs et un petit bio-auspex d’une portée d’un mètre. Réglé sur des tissus humains, l’indicateur de l’auspex émet une lueur rouge tout en produisant un son allant crescendo à proximité de tissus anormaux. Le nécessaire contenait également un scalpel monomoléculaire. Devant la mine interrogative des acolytes, Sand lâcha d'un air désabusé:

« Je ne m’attends pas à de la grande chirurgie, mais essayer de ne pas hacher le spécimen comme un steak de grox en le mettant dans l’un des tubes, d’accord ? »

Une fois que les acolytes s'eurent partagés le matériel à leur guise, Sand insista une dernière fois sur le fait qu'étant novice ils allaient devoir coopérer pour le bien de la mission au bénéfice de l’Inquisition. Sand leur confia qu’il attendait leur rapport dans « quelques jours, pas plus ». Les acolytes étaient maintenant livrés à eux-mêmes.


La suite: la cité du crépuscule

mardi 16 mai 2023

Warhammer 40k : adeptus mechanicus

 Techno prêtres de l'adeptus

Deux membres de l'adeptus méchanicus rejoignent les rangs des figurines peintes sur l'année 2023. Je les ai acquises via la collection Hachette. J'aime beaucoup le style des membres de l'adeptus bien que nous jouant pas à 40K dans ses dernières versions ( Je suis toujours fidèle à la V4). Leur usage se limitera probablement à des parties du JDR Dark Heresy ou de jeux de figurines futuristes divers (Warzone, 40K v4 ou autres).
Le tech-prêtre dominus a été peint par Geoofrey (#Sagadulancier) quant au second vous trouvez votre serviteur derrière le pinceau. Malheureusement, la figurine a chût et le cerveau-crâne de l'ingénieur s'est cassé et je n'ai pu remettre la main dessus. 



GW 2014 Tech-Priests Dominus  - Kit plastic 99380116006/007

" Maîtres du Cult Mechanicus, les Tech-Priests Dominus sont aussi belliqueux que talentueux. Leur esprit traite un flux constant d'information - trajectoires des projectiles, courbes optimales pour l'artillerie, capacité des batteries laser - qu'ils appliquent pour maximiser la destruction chez l'ennemi à chaque ordre transmis via leurs améliorations cybernétiques."

Source: @WarhammerOfficial

GW 2014 Tech-Priest Enginseer - Kit plastic 99380105012

" Les véhicules de l'Astra Militarum sont aussi capricieux que divers, de sorte qu'il n'y a rien de facile à maintenir un char en ordre de combat dans le cadre oppressant du 41e Millénaire. Les Tech-Priest Enginseers sont donc on ne peut plus précieux pour un détachement de la Garde Impériale. Capables d'assagir l'esprit de la machine le plus rétif par des prières binaires et des rites mystiques, les Enginseers vont au combat sans crainte avec leur hache à l'image du saint rouage, et ils réparent leurs ouailles chenillées sur le terrain avec toute l'expertise d'une vie de servitude envers le Dieu-Machine."

Source: @WarhammerOfficial

samedi 13 mai 2023

Guardians Chronicles

Guardians' Chronicles: True King of Atlantis

Suite à la fin de la campagne de la boite de base, je me suis lancé dans la peinture des figurines de l'extension: le vrai roi d'Atlantis. Cette extension du jeu guardians chronicles, introduit une nouvelle menace à combattre: Aquarion et ses troupes d'élite. Les tuiles Incluses dans cette boite permettent d’allier Aquarion au professeur Skarov sur terre ou de plonger dans les profondeurs d'Atlantis..


Aquarion et ses guerriers atlantes sont prêts à en découdre.

Je vous présente donc les guerriers d'Atlantis, ils forment l'une des deux unités présentes dans la boite. Les figurines sont  un peu moins vilaines que dans la boite de base, mais à peine. Quant à Aquarion, je l'ai remplacé par une figurine heroclix: le sinistre black manta.

Figurines d’Aqua-Warriors

Black Manta

Je me refuse à peindre la figurine officielle d'Aquarion. C'est une pure hérésie informe avec une ridicule moustache et des voiles dans le dos. 

Black Manta va remplacer l'immonde figurine d'Aquarion.

mercredi 10 mai 2023

Guardians Chronicles 05

La bataille finale

Nous avons profité des vacances de printemps pour conclure la campagne de base proposée dans le cadre du jeu Gardians Chronicles. Les joueurs (Charlotte, Marc, Jeff et Nathan) ont repris leurs personnages de l'épisode précédent mais ils sont désormais vétérans. Chaque héros obtient un pouvoir spécial supplémentaire et voit certaines de ses caractéristiques augmenter.

Nous avons pris beaucoup de plaisir  à jouer ce scénario même si les héros ont roulé sur ce pauvre professeur Skarov et ses lieutenants. Dans un premier temps le terrain semblait très impressionnant avec ses 9 dalles. Il s'est finalement avéré que la dalle centrale desservant toutes les zones de la base, les héros pouvaient rapidement atteindre toutes les zones "objectif". 

Nous avons aussi remarqué que les héros franchissent un vrai palier lorsqu'ils utilisent leur profil vétéran. Le magicien s'est montré particulièrement redoutable alliant une mobilité extraordinaire, en raison de sa capacité de téléportation, à des attaques d'une très grande létalité. Il a quasiment broyé à lui seul deux lieutenants et le professeur Skarov. 

L'ultime repaire de Skarov a été découvert.

Les vilains montent la garde dans le repaire du grand méchant.

Les gardians sous les ordres du Sergent Freedom.

Super Nova est assailli par Nuke mais elle sait qu'Adam Spell est en route.

Nuke est vaincu par les traits de Nova et la magie d'Adam Spell.

Adam Spell ne fait qu'une bouchée de Dame May

La fille du Président transformée par le mutagène du professeur Skarov: Un revers pour les héros.

Electro est sonné par Golden Boy qui réussit son objectif personnel.

Le combat final s'engage contre le maléfique professeur.

Les lieutenants ne peuvent venir en aide à leur chef.

Skarov est finalement vaincu par les héros.


Dans le même temps les vilains ne bénéficient d'aucune amélioration que se soit au niveau des caractéristiques ou du nombre de cartes "embuches/ évènements" formant la main du méchant. Je pense que cela créé tout de même un déséquilibre car les séides deviennent quantité négligeable et les lieutenants sont facilement brisés par les héros. Cela  pourrait engendrer de la frustration pour le joueur incarnant Skarov s'il n'a pas conscience de raconter une histoire. Après la castagne n'est pas l'objectif poursuivit par le professeur. Il doit remplir sa propre mission tout en essayant de deviner l'objectif personnel des héros afin de le contrer.


La une du Guardians  chronicles glorifie les héros.

Les supers héros remportent la partie 4 à 3 et ils font de nouveau la une du journal. Pourtant déjà une nouvelle menace se profile. Sous les océans, la révolte gronde  ! AQUARION, Le fils du dictateur déchu, est Décidé à reprendre Trône ….

Victoire finale de la patrouille de la liberté