vendredi 30 avril 2021

Bolt Action

Soviet Naval Brigade 

L'armée soviétique commence à se renforcer et sera donc bientôt prête à s'élancer vers l'ouest. Après avoir recruté 2 T-34 , c'est sur une brigade navale que s'est portée mon choix. J'avais acquis WGB-RI-05 -Soviet Naval Brigade box set à l'occasion du dernier salon auquel j'avais participé : Warcon 2020

Je trouve ces figurines très sympathiques et cela change de l'uniforme classique et un peu terne des troupes russes.






mardi 27 avril 2021

Konflikt'47

Italian Falco Paratroopers

Je continue de renforcer mon armée italienne Bolt action et par extension les troupes pour Konflikt'47. Aujourd'hui les parachutistes de l'Armée nationale républicaine (ENR), équipé du Rift-tech de conception allemande, viennent grossir les forces fascistes de Mussolini.

les parachutistes peuvent déverser un torrent de feu à courte et longue portée car ils sont armé du pistolet mitrailleur italien Berretta 38/44 et la très efficace MG42 LMG allemande.

C'est Laurent qui m'a peint cette escouade de 9 soldats contre deniers sonnants et trébuchants issus de la vente de mon armée russe 15 mm.





samedi 24 avril 2021

Zombicide invaders

Spoiler abomination

Deux abominations Spoiler ont rejoint les champs de bataille martien et menacent désormais l'espèce humaine. La figurine de gauche est celle de la boite de base peinte par votre serviteur, quant à celle de droite il s'agit d'une des figurines bonus du kickstarter. J'ai toujours eu une vision plus flash des figurines alors que Manu travaille toujours dans des tons plus sobres.




Spolier version Manu

Spoiler version CaptainLille

Pour rappel les règles de cette abomination dans le jeu sont les suivantes:

Dégâts infligés : 3
Pour l’éliminer : 3 dégâts
Expérience fournie : 5 points
Déplacement : 1
Apparition : Zone d’invasion

Règle spéciale : (AR) Les SPOILER ABOMINATIONS répandent de la MOLD sur les zones de salle et de corridor (non sur les zones extérieures). Chaque fois qu'une SPOILER ABOMINATION se trouve dans une zone ou un couloir sans zone de MOLD, placez un jeton MOLD active dans la zone. C'est maintenant une zone MOLD. Si la zone a un jeton MOLD inactive, retournez-le sur son côté actif.

mercredi 21 avril 2021

Cthulhu - Chroniques Oubliées

Le village

Vers l'épisode précédant: le naufrage

Île de Bobsterbay - 3 Octobre 1920

Le père Fishburn
Nous racontâmes par le menu notre naufrage au vieil homme qui nous avait accueillis. Ce dernier nous écouta avec grande attention tout en nous menant jusqu'à la place du village. Il frappa à la porte d'une petite maison, accolée à l'église et y est reçu. Pendant que nous attendions  son retour, des villageois, toujours plus nombreux, sortirent des bâtisses alentours. Bientôt, une centaine d'individus nous observaient dans un silence à la fois étrange et pesant. 

Toutes nos tentatives pour entamer une conversation furent vaines, les villageois semblaient attendre quelque chose. Un homme aux cheveux gris, le sourcil broussailleux, le regard sévère et la carrure d'un bûcheron, sortit sur le perron en compagnie du vieil homme qui nous avez mené jusqu'ici et pris la parole. Il nous souhaita la bienvenue sur l'île de Lobsterbay. Il se présenta comme le père Fishburn, pasteur du village de Cragport. Se tournant vers les villageois, il leur demanda d'accueillir les naufragés que nous étions avec générosité. Il s'engagea à fournir le gîte et le couvert, jusqu'à ce que nous retrouvions des forces et que nous puissions rentrer chez nous. Immédiatement, les villageois se mirent à sourire et s'approchèrent pour nous réconforter et nous proposer leur aide. Ils nous ouvrirent des maisons inhabitées pour nous y installer. Des villageois y firent un peu de ménage, tandis que d'autres apportaient à boire et préparaient de grandes marmites d'eau bouillante pour cuisiner d'énormes homards. Ils s'enquéraient également de notre santé.


Cthulhu's Breath, Vladimir Anikin

Alors que nous prenions nos quartiers, Francesco et moi-même voulûmes savoir quand et comment quitter l'île. Le père Fishburn prit un air désolé et nous annonça qu'un navire venait ravitailler Lobster Bay seulement toutes les trois semaines et le prochain était prévu dans 16 jours. Selon lui, il n'y avait pas d'autre moyen de quitter l'île. Nous arguâmes que plusieurs bateaux mouillés au port. Mais les bateaux de pêche n'étaient pas capables d'affronter la haute mer, ce n'était que de simples barcasses à fond plat conçues pour naviguer parmi les récifs.

Alors que Maryse, John et Francesco prenaient leurs quartier, je partais en quête d'une bouteille de scotch. Mes pas me conduisirent au magasin général. Cette vaste bâtisse, presque un hangar, abritait  une sorte de très grand magasin général. Les étalages débordaient de victuailles et de biens de qualité : légumes frais, farine, salaisons, fruits secs, épices, tissus, costumes et robes, outils et meubles. Le tout s'affiche à des prix incroyablement bas. Je fus accueillis par Rudolph Lobereim le gérant du magasin, un petit homme assez gros et luisant de sueur Je fus particulièrement surpris par l'achalandage du lieu et je m'en ouvrais à Monsieur Lobereim. Ce dernier m'expliqua que les produits sont financés par les recettes de la conserverie de homards qui enrichissait fortement la communauté. Je cachais mon scepticisme et repartais pour mon logement provisoire avec une  petite flasque de whisky. 

A mon retour, l'esprit en ébullition, j'exposais une théorie  à mes compagnons: les membres de cette communauté sont des naufrageurs sacrifiant à un culte païen d'où le sacrifice que j'avais découvert sur la plage mais aussi la richesse du magasin. J'ajoutais que l'absence d'enfants dans la communauté et l'emprise évidente du prêtre n'auguraient rien de bon pour nous. 

Une nouvelle fois Francesco s'opposa à moi au nom d'un pragmatisme surprenant pour un archéologue. Selon lui ces gens étaient certes un peu orignaux mais ils nous avaient bien accueillis. De plus il n'était pas rare que dans les communautés reculés, le pasteur fut la seule autorité reconnue et légitime. Quant à l'absence d'enfant, il ne put l'expliquer. Cependant, il se promit de prendre des nouvelles de la petite Alicia qui avait survécu au naufrage et qu'il avait confiée à la doctoresse Dunstag. Je soupçonnais l'italien d'être autant intéressé par les formes généreuses de la praticienne que la santé de la patiente. 

Malgré mes inquiétudes, je sombrais dans un sommeil sans rêve.


Visite du village Cragport - 4 Octobre 1920

Le lendemain, le temps était radieux. Après une rapide toilette Francesco et moi partîmes visiter les
lieux avec plus d'attention. Nos pas nous conduisirent chez le docteur où l'on nous apprit que nous ne pouvions pas encore voir la jeune Alicia. Cependant on nous assura qu'elle se remettait bien et que son état s'améliorait fortement.

Nous nous rendîmes ensuite au petit port de pêche. Une dizaine de bateaux de pêche et deux petit hors-bords Evinrude étaient amarrés et tanguaient doucement au gré de la faible houle. Ces embarcations de taille modeste et à faible tirant d'eau ne semblaient pas taillées pour affronter la haute mer. Impossible d'espérer quitter l'île avec ces embarcations comme nous l'avait signifié le père Fishburn.

Nous en profitâmes pour demander aux locaux s'ils avaient découverts d'autres naufragés. Ils répondirent pas la négative. Nous nous étonnâmes de voir si peu de bateaux en mer à cette heure. Les pêcheurs nous expliquèrent que ce n'était pas la pleine saison pour la pêche aux homards. 

Nous vînt alors l'idée de rendre visite à la première personne qui nous accueillit sur l'île: le vieux Max. Ce dernier se montra beaucoup plus jovial que les autres habitants, du moins à mon sens. Il nous offrit un alcool de pomme de fabrication maison ainsi que le déjeuner. Durant l'entretien il nous invita à rendre visite à l'un de ses amis: Josh qui habitait sur le promontoire. Cet homme aurait besoin d'un coup de main pour son toit. Là-haut, le vent fait tout s'envoler !  L'invitation était un peu étrange mais nous étions en début d'après-midi. J'étais pour ma part peu enclin à retourner au village, quant à Francesco, il était d'avis qu'une marche lui ferait un bien fou. 

Il fallut presque une demi-heure de rude grimpette pour arriver jusqu'au promontoire rocheux. Là-haut, la lande pelée formait un long plateau bordé de falaises vertigineuses qui surplombaient la mer d'un côté et le village de l'autre. Quelques moutons broutaient l'herbe rase. Plus au Nord, une ferme était adossée à la lisière de la forêt. 


A notre approche, un vieil homme sortit devant la ferme, armé d'un fusil hurlant qu'il ne voulait pas de notre engeance ici et qu'il nous abattrait si nous avancions. Francesco parvint à calmer le fermier en indiquant que nous étions des naufragés et que c'est son ami Max qui nous envoyait pour l'aider dans des réparations.
Le malentendu dissipé, Josh nous invita à entrer et à boire un canon. Il était à l'évidence toujours méfiant, cependant il nous apprit des choses intéressantes.

Rapidement, il nous mit en garde, nous invitant à suivre son conseil: quitter cette île maudite ! Il ajouta qu'ils ne l'auraient pas en vie, et qu'ils auraient une sacrée surprise si ils montaient jusqu'ici.  Un peu à l'écart de sa demeure, il nous conduisit à un hangar. Là, il souleva une bâche et dévoila plusieurs caisses venant d'une vieille mine. Elles contenaient de la dynamite, tout un stock d'explosif. Mais, plus intéressant encore, un énorme avion trônait dans le hangar.

Voilà qui posait de nombreuses questions. Nous commençâmes par revenir sur le stock d'explosif et cette histoire de mine. Josh nous expliqua qu'à l'origine les habitants travaillaient dans une mine. Mais celle-ci fut fermée pour des raisons que le vieil homme ne put expliciter clairement. Il nous précisa cependant que ce qui se trouvait dans la mine avait empoisonné la population les privant de descendance. Cela éclairait sous un jour nouveau l'absence d'enfant dans cette étrange communauté. 
Je profitais de l'occasion pour évoquer l'horrible cadavre sur la plage. Josh nous lança un sombre regard mais refusa de répondre à mes questions sur le sujet. Il était clair qu'il disposait d'information qu'il refusait encore de nous dévoiler. Il refusa aussi de préciser les raisons pour lesquelles il était déterminé à faire exploser les habitants du village s'ils s'approchaient.

Nous changeâmes de sujet et parlâmes alors de l'avion. Josh nous indiqua qu'un aviateur de l'aéropostale de New-York s'était posé en catastrophe sur le promontoire l'an dernier. Josh l'avait aidé à réparer, mais il manquait des pièces pour le moteur. Il était alors reparti en bateau, mais n'était jamais revenu.  Josh  eut alors une réflexion qui ne fit que confirmer mes inquiétudes. Il cracha par terre. et injuria Fishburn, le traitant de pourriture. Selon lui, le pilote n'avait jamais atteint sa destination. Depuis, le zingue dormait là.

Francesco, désormais complétement saoul (Il avait abusé du tord-boyau de Josh) et moi-même décidèrent de prendre congé. En fait, Josh semblait craindre d'avoir trop parlé et nous fit comprendre que nous devions partir.

Sur le chemin du retour, nous convinrent de revenir avec Maryse afin qu'elle examine l'avion et voit s'il était possible de le remettre en état. J'étais d'avis de fuir au plus vite ce lieu maudit mais l'italien continuait d'accorder le bénéfice du doute aux habitants….

A qui l'avenir donnerait-il raison ?

Suite et fin : Rituels impis

Savage Core

 Scénario 9: Ramasser le Pactole

Pour notre second affrontement, Jeff recrute une bande de néandertaliens dirigée par Bugnag, quant à moi je réunis une force atlante sous le commandement du général Vitus. Les deux bandes se dirigent vers un ancien complexe religieux de la tribu du Jaguar afin de le piller. 

Cinq trésors sont répartis sur le terrain: 1 dans chaque temple et 3 à l'extérieur. Chacun d'entre eux rapporte un point de victoire à son possesseur en fin de partie. La durée est standard : 6 tous.

Comme nous avons joué cette partie il y a déjà quelque temps, le CR est uniquement fait de photos.



Avides de richesse, les néandertaliens s'avancent

Déjà un trésor est en vue !  1er point de victoire.

Les hommes des cavernes arrivent par la droite, les atlantes depuis la gauche.

Une attaque spéciale enchaine deux néandertaliens

Le prétorien se retrouve face à un métamorphe !

La jungle dissimule les combattants

Un nouveau trésor au mains des primitifs.

Enfin, un légionnaire s'empare d'un objectif.

Le gros poilu est vraiment très coriace. 


La chance sourit aux primitifs ! Les tirs seront fatals aux atlantes et leur couteront la victoire.

Vitus sort du temple après s'être emparé d'un trésor.

Le combat des chefs s'annonce.



Vitus affronte le redoutable Bugnag. Les deux combattants font jeu égal.


Les positions finales au tour 6



Conclusion

Jeff et moi avons passé un sympathique moment au cœur de la jungle. Les combats furent âpres mais les néandertaliens remportent la partie en éliminant deux légionnaires sur des tirs. En s'emparant du trésor, les hommes des cavernes inversent le cour de la bataille et gagnent la partie sur un score de 3 à 2.

lundi 19 avril 2021

Cthulhu - Chroniques Oubliées

 Le naufrage

Les événements du hangar numéro 12 n'étaient passés inaperçus comme mon compte-rendu vous l'avez fait comprendre. La police avait rapidement cédé la place au FBI et nous avons longuement été interrogés, tandis que nous soignions les brûlures que le gaz corrosif avait laissées sur nos peaux. Nous restâmes deux semaines à l'hôpital, le directeur du FBI en personne, William J. Flynn, vint nous rendre visite pour nous faire part de sa position sur toute cette affaire.

Officiellement, les attentats étaient le fait d'anarchistes, les Galleanistes, un groupe organisé autour du journal Cronaca Sovversiva (La chronique subversive). Puis, tout en fumant un affreux cigare dont la fumée mettait à rude épreuve mes poumons encore fragiles, il déclara à notre grande surprise sur un ton qui ne souffrait aucune contestation que la nation reconnaissante nous offrait une croisière vers une station balnéaire quelque part du côté de Boston, afin de purifier nos poumons grâce au bon air marin de la Nouvelle Angleterre. Nous embarquions demain matin ! Le Directeur nous fit aussi clairement comprendre que nous n'avions aucun intérêt à laisser courir des rumeurs extravagantes.


1 octobre 1920 - Navire Olympus Princess


Le Princess of Olympus, lieu de notre croisière.

Le lendemain, nous étions conduit sur le pont du Princess of Olympus, un navire de luxe qui devait  nous emporter dans un établissement balnéaire de soins.  On nous informa tardivement que le navire était à destination de Portland, à une centaine de kilomètre au Nord de Boston et que la croisière durerait deux jours.

J'envisageais ces deux jours comme l'occasion de faire des rencontres. C'était aussi le cas de Francesco qui tenta de lier connaissance avec la Famille Lendberg dont la petite dernière, Alicia 9 ans, semblait  atteinte d'une lourde insuffisance respiratoire. Sa peau, ses lèvres et ses mains prenaient une teinte bleuâtre inquiétante. Pour elle, ce voyage était un peu la cure de la dernière chance. Triste histoire. Quant à mon ami John, il avait  fort à faire avec la concurrence. En effet, Allan Smalder, acteur de second rôle mais jouissant d'une petite notoriété, ne cessait de jouer au coq dans la basse-cours au milieu d'une petite cour d'admiratrices. Mais ce n'était qu'un dandy sans aucune expérience. 

Parmi les passagers, j'avais reconnu le psychologue russe répondant au nom de Kerenski.  Le malheureux dut intervenir pour calmer Stella Northshore, l'épouse d'un richissime banquier de Wall Street, dont la raison avait vacillé suite à l'attentat.  Ilia Droudji la journaliste était présente aussi et dès qu'il en prit conscience Francesco en bon italien entreprit de la séduire....sans grand succès. Bref, je ne trouvais personne digne de ma compagnie.


3 octobre 1920 - Quelques part en mer

Durant la nuit, la mer avait forci. Le lendemain, plus la journée avançait et plus la houle se faisait forte. Le navire dut affronter des vagues toujours plus hautes. Le commandant s'appliquait à les affronter de face, mais soudain le navire fit une embardée et perdit son cap, ce qui le laissa à la merci des paquets d'eau qui le prirent  par le travers.

C'est à cet instant que je vis la petite Alicia sur le pont. Mais je posais à peine le pied dehors que la fillette fut emportée par une vague. Sans réfléchir Allan, lui-aussi témoin de la scène, plongea aussitôt à son secours. Le courageux idiot: maintenant il y avait deux personnes en perdition. Tout en appelant au secours, je jetais une bouée à Allan qui ne surnageait que difficilement. L'acteur s'en sait, il était sauf.. A cet instant, Francesco me rejoignit avec une seconde bouée. Faisant un signe à mon compagnon, je plongeais à mon tour dans les eaux furieuse. Aidée de la bouée remise par Francesco, je dépassais rapidement Allan et atteignit Alicia. Quelques longues minutes plus tard, je me tenais sur le pont tremper et épuisé mais la petite était sauve.

Comme dans un mauvais remake les choses s'emballèrent. Francesco et moi avions remarqué que le navire était en perdition car nous ne sentions plus le ronronnement des moteurs sous nos pieds. Après un rapide entretien avec le capitaine, je me proposais pour me rendre dans la salle des moteurs. Le courage légendaire de Francesco le poussa à rejoindre Maryse et surtout Illia pour les rassurer. C'est donc avec John que je descendis dans la salle des machines, non sans avoir récupéré mon arme Un soldat écoute toujours son instinct, et mieux vaut compter sur un bon pistolet que sur la chance John suivit mon exemple. Bien nous en prit car à notre grand horreur, nous découvrîmes que les moteurs avaient été sabotés et l'un des mécanos était bien décidé à nous faire la peau. Il le paya de sa vie !


 

Cependant le mal était fait ! Dans un bruit d'enfer, la chaudière explosa , privant définitivement le navire de moyen de propulsion, pire encore le gouvernail était détruit. Le navire était désormais livré aux caprices d'Eole. Selon moi, il fallait lancer un SOS et évacuer le navire tant que nous en avions les moyens, le capitaine refusa tout net. Plusieurs s'écoulèrent donc lorsque le second hurla « Terre, terre en vue ! » À travers les trombes d'eau et la tempête, nous aperçûmes la côte, silhouette sombre à l'horizon dans le crépuscule qui s'annonçait. Se fut à ce moment- là qu'un choc violent accompagné d'un énorme craquement stoppa définitivement  l'Olympus Princess. 

Le capitaine ordonna enfin l'évacuation. Hélas, les évènements me donnèrent raison, l'inclinaison du navire bloquait la mise à l'eau d'un des canots. Tout le monde se précipita sur l'unique embarcation désormais disponible. Hurlements, cris , panique et mort étaient au programme. Dans tout ce chaos ambiant, Francesco s'évertuait à sauver sa malle et ses écrits ! Quel scribouillard ! Nous finîmes par le convaincre de ne prendre que petit livre noir de P.Fisher. 

Je passerai sur l'horreur de cette terrible nuit. Peu d'entre nous réussirent à atteindre la côte et à se mettre à l'abri dans une sorte de grotte creusée dans la falaise contre laquelle nous avions été été drossés. Nous n'étions qu'une douzaine se blottissant les uns contre les autres et attendant le petit matin en essayant d'oublier la terrible vérité : que la majorité des passagers a péri lors du naufrage.


2 octobre 1920 - terre inconnue

Au petit matin, la mer s'est calmée. La marée était basse et permettait de sortir de la grotte où nous avions passé la nuit pour parcourir la grève rocheuse. Francesco me fit part d'une chose étonnante: il n'y avait aucune trace de l'Olympus Princess, comme si le navire n'avait jamais existé. Pour ma part, j'indiquais à l'italien qu'autre chose m'inquiétait plus encore: il n'y avait aucun corps sur la plage ! Où étaient passés les cadavres de nos infortunés compagnons ? Nous nous ouvrîmes de nos inquiétudes à Maryse et John uniquement.

Depuis un point haut, Nous comprîmes que nous avions mis pied sur une côte de roches et de falaises. Nous étions à l'embouchure d'une vaste baie orientée vers le Sud. Vers l'Est, un long cap abrupt avançait dans la mer. Au Sud, l'eau s'étendait à l'infini et au Nord se déployait un paysage de collines et de forêts. La bonne nouvelle, c'était que vers l'Ouest, nous aperçûmes un village de l'autre côté de la baie. L'endroit était habité, comme le confirmait le petit sentier que Maryse venait de repérer.

Après environ une demi-heure de marche, vous arrivâmes à un croisement. Le sentier principal continuait au-dessus des falaises et un autre descendait à une petite plage. Je remarquais alors  quelque chose d'étrange sur la grève en contrebas. Une sorte de grand mât auquel est suspendu quelque chose. Je décidais d'aller jeter un oeil, aucun de mes amis ne souhaitant m'accompagner car trop exténués. .

Sur le sable humide, à peine découvert par la marée, un horrible spectacle me soulèva l'estomac. Le cadavre d'un homme était attaché à un mât métallique, tête en bas. Sa cage thoracique a été ouverte et il a été vidé de tous ses organes. Il sèchait au soleil comme un vulgaire poisson, comparaison accentuée par ses yeux étrangement protubérants. Mais mon  malaise atteignit son paroxysme lorsque je réalisais que le mât est en fait une partie de l'arbre moteur d'un grand navire. Était-ce celui du Princess ? Cela semblait impossible. Qui pourrait avoir eu la force de dresser un tel monument au cours de cette nuit de tempête ?

Il n'y avait pas d'autres empreintes de pas que les miennes sur cette plage. Durant un instant, je crus identifier mais sans certitude, le corps d'un des mécaniciens du Princess Olympus reconnaissable aux traces de charbon que même la mer n'avait pas réussi à effacer. C'était pure folie ! Je remarquais un dernier détail horrible avant de quitter l'endroit maudit : le cadavre n'avait plus ni main, ni pied

De retour auprès de mes compagnons, je leur fis part de ma sinistre découverte. Francesco l'accueillit comme à son habitude avec scepticisme, voire mépris. Il ne voyait là que billevesées et obscurantisme ! 

Comment ne pouvait-il pas sentir ce qui me semblait si évident: le Mal sourdait de cet endroit par le moindre rocher, le moindre arbre.

Nous continuâmes vers l'ouest, sur le sentier principal, pendant encore quelques heures, ignorant toutes bifurcations. Fait remarquable,. nous  traversâmes une gorge profonde, au fond de laquelle coulait une rivière, en empruntant un vertigineux pont de corde. La faim et la soif nous tenaillaient quand enfin le sentier déboucha au-dessus du village que nous avions aperçu. Des cultures en terrasses surplombaient les maisons aux toits de pierre. Là, un vieux cultivateur qui piochait une parcelle nous accueillit avec surprise... Il s'appelait Max et se proposa de nous accompagner au village afin de rencontrer le père Fishburn.


La suite de l'aventure : le village


dimanche 18 avril 2021

Warhammer Battle - les elfes

Guerriers elfes avec épée et bouclier

Dans la lignée de remise en ordre de bataille de mes elfes, je vous propose de découvrir mon régiment d'épéistes. Il s'agit de figurines de marque Heartbreaker peintes dans les années 90 que j'ai juste retouchées. 

Pour information Heartbreaker a été fondée par Bob Watts en 1991 : il était auparavant cadre supérieur chez Games Workshop aux États-Unis. Heartbreaker a sorti plusieurs gammes sous licence pour des IP comme Grendel's Leviathan, Earthdawn de FASA et Mutant Chronicles de Target Games. En 1997, Heartbreaker a fusionné avec Target Games, qui a fait faillite en 1999 et a vendu sa division figurines à Paradox Entertainment AB, qui en a concédé la licence à Excelsior.

Ces elfes ne sont pas les plus jolis que je possède mais je les ai toujours gardés pour une raison simple: la gamme Warhammer ne proposait pas de guerriers elfes épéistes. On trouve des lanciers, des archers, des troupes spécialisées avec armes à deux mains mais pas de simples guerriers avec épées, bouclier, cuirasse.


Heartbreaker - 226 Elf Fighters Sword and Shield 

226a Elf Fighters Sword and Shield 

226b Elf Fighters Sword and Shield 

226c Elf Fighters Sword and Shield 

jeudi 15 avril 2021

Sword & Sorcery : Les Âmes Immortelles

 Les boss finaux

Mon ami Manu a peint les deux adversaires principaux du jeu Sword and Sorcery. Il s'agit d'un troll du chaos et d'un gigantesque boss orque. Les photos ne mettent pas vraiment en valeur les deux figurines. Le troll est particulièrement impressionnant avec des chaines brisées et des runes rougeoyantes. 







lundi 12 avril 2021

Warhammer Battle - les elfes de Skarloc

RRD4 - Skarloc'Wood Elf Archers




Je vous présente aujourd'hui l'un des mes régiments battle favori. Sculpté par Jess Goodwin et sorti en juillet 1987 ce régiment de renon était l'un de ceux que je convoitais le plus à l'époque.
Il comprend 4 commandements, dont une porteuse d'Étendard / Magicienne et un Champion musicien, ainsi que 8 troupes différentes.

Skarloc "The Hooded One"


L'histoire des archers elfes des bois de Skarloc

Le soleil était à peine levé que le groupe d'Elfes se frayait un chemin à travers la forêt. Ils atteignirent enfin la clairière, et prirent position autour de ses bords, tissant une nasse lâche mais mortel autour des bords de la clairière. Pas une feuille ne bougea alors qu'ils prenaient position, et pas une ombre ne trahit leur présence.


Dans la clairière, les Orques vaquaient à leurs occupations sans se douter de rien. Des équipes s'affairaient à couper les plus petits arbres, et des feux avaient été allumés à la base des plus grands. Des animaux de toutes sortes étaient suspendus au-dessus de plusieurs petits feux ; la plupart montraient des signes de mort lente et douloureuse, et un couinement piteux trahissait qu'au moins un était encore vivant.

Les yeux de Skarloc devinrent durs sous sa capuche et il leva une main. Araflane Warskald porta sa grande corne de bronze à ses lèvres, et son mugissement rauque résonna dans la clairière. Le son a pris les Orcs par surprise, ils se figérent un instant et la moitié d'entre eux mourrurent lorsque la première volée de flèches s'abattit sur la clairière. Un Orque, plus grand que les autres et marqué par le temps et de nombreuses batailles, commença à hurler des ordres. Deux flèches pénétrèrent sa peau sans l'affecter avant qu'il ne prenne un bouclier, .A force de cris et de menaces, il parvint à regrouper une douzaine de ses guerriers, et ils s'adossèrent à l'une des piles de troncs d'arbres tombés pour protéger leur dos.

D'un côté de la clairière, un cri perçant et ululant se fit entendre, et une silhouette étrange vola dans les airs, sautant par-dessus une pile de bois trois fois plus haute qu'un Orque. La silhouette était celle d'un elfe, au corps peint de manière criarde et à la grande crinière de cheveux rougeoyants, qui courait vers les Orcs en poussant des cris et en riant d'une joie féroce.


RRD4 - Glam the Laughing Warrior


Les Orcs étaient fascinés par l'étrange apparition, qui se dirigeait vers eux indemne à travers la grêle de flèches. Il esquiva leurs lames et tournoya sur toute la longueur du premier rang, laissant une traînée de gorges tranchées et de bras coupés dans son sillage, avant de sauter par-dessus les trois rangs d'Orques avec un autre saut périlleux flamboyant, qui le fit atterrir sur le tas de bois avec la tête coupée du chef des Orques dans une main.


Citadel - RRD4 - Araflane Warskald


Tandis que le danseur de guerre brandissait la tête, les elfes passèrent à l'attaque : Skarloc, arc sur le dos, brandissait sa grande épée runique tandis qu'Araflane faisait mugir sa corne provoquant la confusion dans les rangs des peaux vertes.  Kaia Stormwitch, brandissait la bannière de compagnie tout en projetant des éclairs crépitant à l'aide de "herathame" sa lame magique. 


Citadel - RRD4 - Kaia Stormwitch


La mort de leur chef, associée à la surprise de l'attaque, brisa le moral des Orques, qui coururent aveuglément de-ci de-là, cherchant à s'échapper de la clairière, mais ne trouvant que la mort par lame rouge. La bataille fut brève.

Citadel - RRD4 - Trooper B

Citadel - RRD4 - Trooper C

Citadel - RRD4 - Trooper D

Citadel - RRD4 - Trooper E


Citadel - RRD4 - Trooper G

Citadel - RRD4 - Trooper H


Equipement - Les éclaireurs sont équipés de cotte de mailles (armure légère), de boucliers, d'épées et d'arcs longs. Notez que les boucliers ne fournissent aucune protection lorsque vous utilisez des arcs. Les personnalités sont équipées comme indiqué dans leurs descriptions individuelles.

Cri de guerre - Comme ils comptent sur la guérilla et les attaques furtives, les éclaireurs n'ont pas de cri de guerre.

Actions - Les éclaireurs elfes des bois de Skarloc se battent pour préserver les abords de leur forêt contre les déprédations des autres races, en particulier les orques. On sait peu de choses de leurs actions, bien qu'à une occasion, plus de 200 orques de la tribu du Crâne brisé soient entrés dans la forêt, et aucun n'en est revenu.

Uniformes - Les éclaireurs portent des surplis de cuir par-dessus leur cotte de mailles, dans différentes nuances de vert et de brun pour le camouflage.

Boucliers - Le bouclier est un arbre vert avec un tronc blanc sur un fond rouge.

Règles spéciales - Les éclaireurs elfes des bois de Skarloc se conforment aux règles établies pour les éclaireurs (Hordes Sauvages, p59). Les règles spéciales pour les personnalités sont données avec leurs profils.