vendredi 28 février 2025

Le Cauchemar de l'Esprit de Victoire - Mission 2

++ Destruction ++


L’urgence était de mise dans les couloirs du Esprit de Victoire, un vaisseau meurtri par la perfidie xéno. Les générateurs du secteur sud avaient été coupés (Mission "Fermez les issues"), stoppant l’expansion immédiate de la horde tyranide. Mais cette victoire n’était qu’un sursis. Derrière les portes verrouillées, dans l’obscurité des coursives, les Genestealers se regroupaient, se glissant dans les conduits, cherchant la moindre faille pour déverser leur fureur.

Le signal de détresse envoyé dans l’immensité glaciale de l’espace avait trouvé une réponse. Surgissant des ombres de l’Empyrean, un vaisseau des Space Wolves dévia de sa route pour porter secours aux survivants. Loin d’être une force d’invasion massive, seul un détachement d’élite fut dépêché : une escouade de Terminators, l’élite indomptable de l’Adeptus Astartes. À leur tête, le Frère-Sergent Artorius, un vétéran dont l’armure portait encore les cicatrices de mille combats contre les ennemis de l’Humanité.

Leur mission était claire : éradiquer la présence xéno et purifier l'Esprit de Victoire. Mais le temps jouait contre eux. Les capteurs de bord détectaient des mouvements dans les cloisons, des signaux furtifs témoignant d’une intelligence prédatrice en éveil. Chaque instant perdu était un pas de plus vers la débâcle. Les Space Wolves devaient avancer avec prudence, car même pour des guerriers aussi redoutables, un Space Hulk grouillant de Genestealers demeurait un enfer d’acier et de griffes acérées.

Le silence pesant s’abattit sur le sas alors que les portes se scellaient derrière eux. L’opération de purge commençait.

***

À l’intérieur de son casque, le Frère-Sergent Artorius observait défiler les données du briefing tactique, retransmises en caractères rouges vifs sur son viseur. L’objectif était sans équivoque : sceller définitivement le secteur infesté en verrouillant les cloisons blindées de l'Esprit de Victoire. Les portes classiques ne tiendraient plus longtemps face aux assauts incessants des Xénos. Il fallait agir vite, méthodiquement, et sans faillir.

Son escouade, bien que réduite, était composée de guerriers d’élite capables d’affronter les pires horreurs de la galaxie. À ses côtés, deux Frères Terminators armés de fulgurants et de gantelets de puissance, accompagnés d’un autre maniant un poing tronçonneur. Un dernier frère portait un lance-flammes lourd, une bénédiction du Dieu-Machine contre les vagues de vermine qui les attendaient.

Mais face à la gravité de la situation, d’autres forces s’étaient jointes à l’opération : un détachement auxiliaire de l’Esprit de Victoire, composé d’un officier Skitarii et de sept soldats, chacun prêt à sacrifier sa vie pour la survie du vaisseau. Un Ogryn équipé d’un lance-flammes léger se tenait prêt à embraser les corridors métalliques, tandis qu’un serviteur d’arme, programmé pour la guerre et la mort, complétait ce maigre effectif.


Les informations sur le secteur infesté s’affichaient une à une. Des signatures thermiques mobiles, rapides et agressives : Genestealers. D’autres, plus nombreuses et grouillantes : Termagants et Hormagaunts. Une ruche en gestation, impatiente de se déverser dans le vaisseau et d’engloutir les derniers défenseurs humains.

Progresser dans un Space-Hulk représente une manœuvre et laborieuse.

Le sas s’ouvrit dans un sifflement métallique, laissant place à l’obscurité menaçante de l'Esprit de Victoire. Artorius serra la prise sur son fulgurant.


***
Le corridor exigu menant à la salle 2 était un goulet d’étranglement, où chaque pas pouvait signer la perte de l’escouade. Le serviteur d’arme, insensible à la peur, assurait le contrôle du carrefour, son lance-flammes léger crachant un jet de prométhium dans le corridor qui s'ouvrait sur le flanc de la colonne d'attaque . Les flammes dansaient sur les parois métalliques, consumant les ordures organiques et les traces de biomasse laissées par les Xénos. Les genestealers en était réduit à attendre que le serviteur décérébré soit à cours de muntions. 

Les genestealers sont avides du sang impérial.

Un unique corridor permet d'accéder à la salle 2, cela forme un goulot d'étranglement.

Le Frère-Sergent Artorius et ses Terminators ouvraient la voie, avançant avec une froide détermination. Chaque pas était lourd, rythmé par les mécanismes internes de leurs armures tactiques. Finalement, ils parvinrent à s’ancrer dans la salle 2, sécurisant la zone alors que leurs auspex balayaient les environs.

Un signal. Un mouvement furtif dans la salle attenante.

Les Genestealers étaient là, tapis dans les ténèbres de la salle 3, patients comme la mort elle-même. Une menace invisible mais omniprésente, prête à fondre sur la troupe à la moindre faille. L’escouade savait qu’elle ne pouvait se permettre d’être prise à revers.


Les Frères Terminators sont en point de l'attaque.

Le Frère sergent pivota et fit exploser la port d'accès dévoilant la silhouette d'un xénos. L'alien feula mais son cri fut stopper net alors que sa gueule était arraché par un bolt. Le second monstre se garde bien d'avancer restant dissimulé dans l'ombre de la salle 03.

La première salle est prise sans être totalement sécurisée.

La progression reprit mais le Frère en pointe de l'attaque vit son arme s'enrayer et un xénos se rua sur lui depuis le fond du corridor. Ses griffes déchirèrent l'armure antique avec une facilitée effrayante.  Bondissant au-dessus du corps, il se rua sur le terminator spécialiste: il fut englouti par un jet de prométhium.

Le Frère Space Wolf périt, son fulgurant enrayé.

Soudain un voyant illumina le casque du Sergent. Le serviteur d’arme marquait une pause, émettant un signal d’alerte : plus de charge de prométhium. L’éradication méthodique devait se poursuivre sans lui. L’ogryn, montagne de chair et de muscles, fut envoyé pour prendre position au carrefour. Son lance-flammes léger était prêt à purger tout ce qui oserait s’interposer.

Mais le danger frappait toujours là où on s’y attendait le moins.

L'ogryn n'aura pas le temps de tirer une seule salve avant de périr.

Dans un souffle fétide de chitine et de rage carnassière, la créature surgit des ombres, une vision de terreur et de mort. Les serres effilées du Genestealer s’enfoncèrent dans la chair de l’ogryn, déchirant muscles et os dans une giclée de sang épais. L’immense guerrier poussa un hurlement guttural avant de s’effondrer, ses yeux bestiaux figés dans une expression d’incrédulité.

Le monstre ne s’arrêta pas là. Bondissant avec une vélocité surnaturelle, il éventra un Skitarii d’un revers de griffe, puis un autre. Les auxiliaires tombaient sous sa frénésie meurtrière, réduits en morceaux de chair et de métal.

Mais la riposte fut tout aussi brutale. Les tirs de fulgurant détonnèrent dans le couloir exigu, traçant des lignes de mort dans la pénombre. Le monstre tenta d’esquiver, mais il ne pouvait lutter contre la puissance d’un feu nourri. Les bolts perforèrent sa carapace chitineuse, et dans un hurlement strident, le Xénos s’écroula, son corps tordu dans un dernier spasme.

Le silence retomba, la progression pouvait reprendre.


L'embranchement vers les salles 4 et 5 est bien gardé.

Les couloirs de l'Esprit de Victoire résonnaient des hurlements stridents des Xénos et du crépitement des armes impériales. L’escouade venait d’arracher la salle 2 à la souillure tyranide, mais le véritable défi se profilait à l’horizon : le carrefour donnant accès aux salles 4 et 5. Ce point de passage était vital. L’ennemi le savait.

Un soldat Skitarii donne sa vie pour dégager le corridor.

Dès leur approche, une vague de créatures jaillit des corridors obscurs. Les genestealers frappèrent avec une férocité aveugle, se ruant sur la ligne impériale dans un assaut meurtrier. Les Skitarii, pourtant inférieurs en puissance, ne reculèrent pas. Leurs fusils radiants illuminèrent le passage d’éclats bleuâtres tandis que des tirs de fulgurant éventraient les rangs Xénos. Mais les bêtes étaient trop nombreuses. Un à un, les soldats cybernétiques tombèrent, lacérés, démembrés sous l’assaut implacable des griffes chitineuses.

L'officier skitarii va tuer 3 genestealers au corps à corps.

Au centre du carnage, leur officier refusait de céder. Son armure bardée de plaques argentées était déjà couverte du sang noirâtre des Xénos, et son épée énergétique s’abattait encore et encore. Il esquiva une frappe vicieuse, para un coup de serre, puis plongea sa lame dans la gorge d’un premier Genestealer. Une seconde bête bondit sur lui – il l’abattit d’un revers fulgurant. La troisième créature tenta de le contourner, mais il anticipa son mouvement et, dans un ultime cri de défi, il transperça son abdomen d’un coup d’estoc brutal.

Mais le 4éme monstre a raison du valeureux officier.

Puis, le poids du nombre fit son œuvre. Les griffes déchirèrent la chair, l’armure, la machine et l’homme. L’officier tomba à genoux, exsangue, avant d’être submergé par les corps grouillants. Son sacrifice n’était pas vain. Dans son sillage, le porteur du lance-flammes lourd s’élança. Un torrent de feu balaya les corridors, consumant les bêtes inférieures dans une tempête ardente.

Au loin, un nouvel écho résonna : l’arrivée d’un essaim de Termagants, progressant en masse compacte, leurs bio-canons vomissant des projectiles acides.

Les troupes impériales forcent le passage. 

Il n’y avait plus de temps à perdre. Dans un grondement de servo-moteurs, le Terminator se plaça devant la première cloison blindée. Il actionna la console de fermeture d’une poigne déterminée, et dans un bruit sourd de pistons hydrauliques, l’épaisse porte se scella juste avant que les créatures ne puissent la franchir.

Le danger n’était pas écarté, mais une victoire venait d’être arrachée aux griffes de l’ennemi. L’escouade pouvait avancer vers la salle suivante.

Les termagaunts voient la cloison 1 se fermer devant eux.

La prise de la salle 05 fut un affrontement brutal. Un Frère Terminator, encerclé, refusa de reculer. Son fulgurant rugit, fauchant plusieurs Xénos, mais un Genestealer esquiva et bondit sur lui. Le Space Wolf, fidèle à son héritage, affronta la créature de face, son poing énergétique vrombissant dans un dernier défi.

L’ennemi fut plus rapide. Les griffes acérées transpercèrent la céramite, éventrant le guerrier dans une gerbe de sang. Il s’effondra, le regard toujours braqué sur son adversaire, défiant la mort jusqu’à son dernier souffle.

Un Frère se sacrifie pour libérer l'accès à la cloison B.

Un rugissement de rage éclata dans le vox. Le Frère-Sergent Artorius chargea sans hésiter, abattant la monstruosité d’un coup d'épée énergétique qui pulvérisa son crâne chitineux dans un éclair bleuté.

Dans ce bref répit, un Skitarii, dernier survivant de son escouade, se jeta sur la console de la cloison et l’activa. L’accès se scella dans un fracas métallique.

Il ne restait plus qu’une porte à verrouiller.

Un Skitarii est placé en sentinelle devant la cloison B.

La force de frappe disponible pour sceller la dernière cloison reste impressionnante.

Les quatre derniers survivants s’élançaient vers l’ultime objectif. Un dernier couloir les séparait de la cloison finale, mais un essaim de Termagaunts se rua sur eux. La riposte fut immédiate : une pluie de tirs fulgurants et de flammes carbonisa les Xénos, ouvrant un passage sanglant vers la victoire.


Les stealers lancent leurs dernières forces dans la bataille.

Le Frère-Sergent Artorius, porté par l’urgence, abattit trois Genestealers d’un coup de lame, mais dans sa précipitation, il commit une erreur fatale. Il sous-estima l’ennemi caché dans l’ombre, oubliant de couvrir son flanc.

La mort frappa sans pitié. Un Genestealer bondit et ses griffes transpercèrent l’armure bénie du vétéran. Artorius s’effondra, son regard s’éteignant sur la vision d’un serviteur d’arme, déchiré membre par membre par une autre créature.

L'impensable se produit…

En quelques instants, le destin de la mission bascula. L’un après l’autre, les derniers guerriers tombèrent sous la marée Xénos. Aucun ne survécut pour activer la dernière cloison.

L'Esprit de Victoire n'avait jamais aussi mal porté son nom…

A suivre

Mention légale

Illustration : Wolf Guard Terminator par Mark Gibbons, https://40k.gallery/, 
Crédit d’image : [Nom de l’artiste], [Nom de la source], © Copyright Games Workshop.
L' image est utilisée sous le principe du fair use pour illustrer un terminator space wolve. Tous droits réservés à Games Workshop et à son artiste.

lundi 24 février 2025

SAGA - l'âge de la magie

The Very Old Folk

Cette bataille s’inspire directement de la nouvelle "Le Peuple Très Ancien" (The Very Old Folk) de H.P. Lovecraft, où des forces mystérieuses, venues des ombres du temps et de la nature, affrontent une armée romaine sous la direction de son proconsul. Dans cette histoire d’horreur cosmique, les légionnaires se retrouvent face à des entités d’un autre âge, des abominations innommables et les sectateurs d'un peuple mystérieux qui hantent les montagnes.

Le système de jeu "Saga : L'âge de la Magie" s’est révélé être l’outil idéal pour rejouer cet affrontement. Avec ses mécaniques simples et efficaces tactiques, et la possibilité d’intégrer des éléments surnaturels et mystiques à l’intrigue, ce jeu permet de rendre hommage à la richesse de l'univers lovecraftien tout en offrant un vrai plaisir de jeu. Ainsi, les événements relatés par Lovecraft prennent vie dans la chaleur de mon salon.

***

Rapport sur les évènements de Pompaelo 

Destinataire: Le Sénat et le Peuple de Rome
Expéditeur: Lucius Scribonus Falco
Sujet: Bataille dans les montagnes – Affrontement contre les peuples barbares et autres forces inconnues
Classification : Interdit à la diffusion


Les deux armées se font face.

Aux plus illustres membres du Sénat,

Conformément aux ordres reçus, la cinquième cohorte, placée sous le commandement du proconsul Numérus Ponpeius, s’est engagée dans les hauteurs reculées des montagnes surplombant Pompaelo afin d’anéantir un rassemblement de tribus indigènes. La force expéditionnaire était composée de deux unités de Vexillations Palatines, deux régiments de légionnaires, une unité d’archers auxiliaires, une unité d’infanterie auxiliaire commandée par le centurion Rufinus, ainsi qu’un devin, Sextus Nonius.

Numérus Ponpeius chevauche à la tête de ses gardes.

Dès le début de l’ascension, les tambours barbares résonnèrent dans la nuit, vibrants d’une intensité qui troublait jusqu’aux bêtes de somme. L’atmosphère elle-même sembla se charger d’une tension indicible, une lourdeur pesante pesant sur les esprits des hommes. Pourtant, les ordres furent maintenus et la colonne progressa, déterminée à écraser l’ennemi et à mettre fin à ses rituels impies.


La forêt prend brusquement vie.

Mais alors que l’avant-garde atteignait la lisière du plateau, un premier signe funeste survint : les chevaux se mirent à hennir de terreur, s’arrachant à leurs entraves et disparaissant dans l’obscurité, certains se brisant les pattes dans leur fuite sur les pentes abruptes. Avant que les officiers ne puissent rétablir l’ordre, le flanc droit fut subitement attaqué.

La charge des gardes montés est un cuisant échec. Aucun cavalier ne survivra. 

La forêt elle-même s’anima. Des formes monstrueuses et démesurées émergèrent des ombres : des Sombres Rejetons, masses semi végétales, au corps noueux et aux appendices mouvants. Avec un implacable férocité, ils s’abattirent sur la première unité de gardes à cheval, qui fut anéantie en un instant

Les légionnaires s'avancent pour venger la mort des gardes.

Le centurion L. Caelius, témoin du massacre, rassembla ses hommes et mena une contre-attaque furieuse. Les pilums fusèrent, les glaives frappèrent, et l’une des abominations fut taillée en pièces, non sans de lourdes pertes.

Sextus Nonius constate que les augures ne sont pas favorables à la Véme cohorte.

C’est alors que le Peuple Très Ancien apparut. Figures émaciées à peine humaine et à la nudité grotesques, ils progressaient silencieusement, leurs bras levés vers les cieux noirs. Leurs chants gutturaux emplirent la vallée, et une force invisible sembla peser sur les soldats. Les bras devinrent lourds, l’air plus dense, et le désordre gagna les rangs. Sextus Nonius, livide, invoqua Jupiter et avertit que quelque chose d’encore pire approchait.

Le premier groupe de rejetons est vaincu.

Au centre du dispositif ennemi, une silhouette colossale s’éleva. Un avatar du Grand Ancien Shub-Niggurath foulait le champ de bataille.


Une masse grouillante, informe, hérissée d’appendices ténébreux qui semblaient absorber la lumière elle-même, dominait désormais le combat. Numerius Pompeius, fidèle à la grandeur de Rome, ne recula pas. Brandissant son épée, il ordonna une avance générale.

Numérus Ponpeius lance une charge contre l'avatar.

Les légionnaires formèrent leur ligne, les ordres furent donnés, et l’assaut fut lancé. Mais à peine la cohorte s’ébranlait-elle que le chaos s’installa. L’abomination balaya la garde de Vexillations Palatines avec une facilité terrifiante. Les hommes et les chevaux furent projetés dans les airs, brisés comme des fétus de paille sous la force des tentacules obscurs. L’ennemi était au-delà du combat physique, et pourtant Rome ne plia pas.

Le pro consul reste seul face à la projection physique de hub-Niggurath

Sur l’aile droite, les archers auxiliaires firent pleuvoir une pluie de projectiles sur un second groupe de Sombres Rejetons. Mais ces derniers, insensibles aux traits, continuèrent d’avancer inexorablement, s’abattant sur les soldats survivants.

Les archers encaissent la charge des Sombres Rejetons.

Dans la confusion générale, les légionnaires du centurion M. Aponius, avancés au cœur d’un bosquet, se retrouvèrent isolés. Là, une présence encore plus monstrueuse les attendait.

Le Centurion Aponus fait avancer son unité.

Ce n’était pas un homme, ni une bête. C’était un être de la Grande Race de Yith au corps conique, doté de quatre longs tentacules pourvus d’organes innommables. 

Un serviteur de la Grande Race dirige le culte du Peuple très Ancien.

Alors que M. Aponius levait son glaive pour ordonner l’attaque, son esprit se brisa. Il hurla avant de s’effondrer, laissant ses légionnaires sans commandement face à une entité qui transcendait le temps et l’espace. Le massacre qui suivit fut total.

Le seigneur de la grande race de Yith s'impose face aux primitifs légionnaires.

Mais Rome ne meurt pas sans combattre.

Les derniers soldats de L. Caelius succombent

Les hommes de L. Caelius, encerclés, mirent à bas plusieurs adversaires monstrueux avant de tomber sous la masse du Peuple Très Ancien.

Le destin de Sextus est scellé.

Depuis sa position trop avancée, Sextus Nonius invoquait encore les dieux. Ses prières avaient soutenu les hommes, mais le destin était inexorable. Les Sombres Rejetons surgirent à nouveau, et cette fois, le dévorèrent sous les yeux des auxiliaires qui accouraient à son secours. Il était trop tard.

Les auxiliaires assistent impuissants à la mort du devin.

Mais l’honneur des hommes du Latium ne fléchit pas. Les troupes légères, pleines de rage, se ruèrent sur les abominations et les harcelèrent sans relâche. Elles abattirent enfin ces choses cauchemardesques.

Les auxiliaires chargent les Sombres Rejetons.

Les auxiliaires vengent la mort de Sextus Nonius en éliminant le second groupe de Rejetons.

Mais l’acte le plus héroïque revint au proconsul Numerius Pompeius. Seul, baigné d’ombres mouvantes, il fit face à l’Avatar du Grand Ancien. Il aurait pu fuir. Il aurait pu laisser l’histoire oublier cette nuit. Mais il ne le fit pas.

Numérius Pompeius profite de l'épuisement de l'avatar.

D’un cri de défi, il chargea. L’ombre s’éleva, ses appendices s’abattant avec une puissance inimaginable. Mais Numerius Pompeius esquiva, bondit et frappa. L’acier romain perça l’impossible. Un hurlement silencieux retentit, et l’avatar du Grand Ancien retourna dans le néant d’où il était venu.

L'avatar est vaincu mais la victoire échappe tout de même au Peuple Romain.

La bataille était perdue. Les rares survivants de la Véme cohorte, brisés, se replièrent, laissant la montagne aux ténèbres et le Peuple Très Ancien à ses rituels impies. 

Rome n’avait pas triomphé. Mais Rome était éternelle.

Fin du rapport - Sous scellés par Ordre Impérial


vendredi 21 février 2025

Dracula's America

 La confrérie obscure

Le jeu de figurines Dracula's America: Shadows of the West mêle habilement horreur gothique et Far West américain pour offrir un jeu vraiment sympa, bien proche dans l'esprit du jeu de rôles Deadland. 

Le livre de règles et ses extensions sont publiés par Osprey Games, une filiale de l'éditeur Osprey Publishing, bien connu pour ses ouvrages historiques et ses jeux. 

Quant aux figurines associées au jeu, elles sont produites par North Star Military Figures, un fabricant britannique réputé pour ses miniatures liées à des jeux historiques et fantastiques et que j'affectionne particulièrement. 

Mais revenons en aux membres de la confrérie obscure. 

DRAC203 - The Dark Confederate Posse 

Parmi les factions les plus intéressante du jeu, The Dark Confederate Posse s'intègre parfaitement cet univers sombre et surnaturel que j'adore.

L'histoire de la faction Dark Confederate Posse est profondément enracinée dans une réalité alternative où la Guerre de Sécession ne s'est jamais terminée. Ces figurines représentent des soldats confédérés réanimés grâce à des rituels occultes au côté de vétérans désabusés. 

J'avoue avoir apprécié de peindre cette série de soldats, pions d'une guerre oubliée. J'aime beaucoup le nécromancien qui se cache sous les traits d'un riche propriétaire terrien. Son âme noire est cachée sous son costume blanc. Pour les soldats, j'ai varié les couleurs en me basant sur les tenues des différentes troupes: couvre-chef rouge pour l'artillerie,  bleu pour l'infanterie, etc.


DRAC203 - Necromancer

DRAC203 - Ragged Diehards (1)

DRAC203 - Ragged Diehards (2)

DRAC203 - Ragged Diehards (3)

DRAC203 - Ragged Diehards (4)

DRAC203 - Ragged Diehards (5)


DRAC203 - The Dark Confederate Posse - Revenants

DRAC203 - Revenant (1)

DRAC203 - Revenant (2)

DRAC203 - Revenant (3)

DRAC203 - Revenant (4)

Retour "Galerie de figurines"