Introduction et objectifs
Quelque part dans la steppe russe, l’Armée rouge et les troupes de la Wehrmacht se cherchent, se contournent… jusqu’à ce que le destin les amène aux abords d’un petit hameau sans nom. Au milieu des riches champs de blé mûr se dressent trois izbas aux toits de chaume, désertées par leurs habitants.
Venant du sud-ouest, les forces soviétiques se déploient en une masse compacte, accompagnées de véhicules chargés de fantassins. Les pièces de soutien sont rapidement mises en batterie : un canon antichar, une mitrailleuse moyenne (MMG) et un mortier moyen. En pointe de cette armée rouge avancent un char BT-7 et un canon automoteur SU-76, fer de lance de l’ost soviétique.
De l’autre côté de la plaine, rugissent les moteurs d’un Panzer III et d’un StuG. De jeunes recrues allemandes se dissimulent autour du dépôt de munitions tandis que des vétérans progressent à bord de leur camion Opel. Silencieusement, un sniper se positionne pour avoir une vue dégagée sur les armes de soutien soviétiques, qui forment un réduit défensif autour de leur propre réserve de munitions. En réserve, le commandant allemand garde un Sd.Kfz. 251 transportant une unité de soldats SS, prêt à fondre sur l’ennemi au moment décisif.
Les officiers des deux camps ont reçu le même ordre : détruire les réserves de munitions et de carburant de l’adversaire.
Les Rouges passent à l'attaque
Les soldats rouges, fidèles à leur doctrine, se lancent en avant… mais ont-ils réellement le choix ? Sur leur flanc droit, le véhicule chenillé se dirige rapidement vers l’izba la plus au nord, où un observateur d’artillerie dissimulé ne perd rien des mouvements ennemis.Au centre du dispositif allemand, les fantassins débarquent de leur camion pour prendre position derrière les haies qui bordent le chemin de terre. Un sourire satisfait ourle le visage de l’observateur russe : il indique à l’artillerie longue portée où concentrer le feu. Un déluge de feu s’abat alors sur le centre allemand. Vétérans, recrues, camion et officier principal subissent un intense tir. Le commandant en chef de la Wehrmacht est tué sur le coup, les vétérans subissent des pertes et les bleusailles se terrent dans la forêt.
La riposte allemande
Furieux, les blindés allemands se lancent à l’assaut. Le StuG file vers le sud et encaisse un premier coup du canon antichar russe, mais l’obus rebondit sur le blindage. Au nord, le Panzer IV se positionne sur une trajectoire d’interception des blindés adverses, tout en tentant, sans succès, de déloger l’observateur russe à coups de MMG.
Les Russes comprennent rapidement qu’il sera difficile de stopper le StuG, qui, frustré de ne pas avoir de cible de choix, se lance dans un assaut pour écraser les servants de mitrailleuses et de mortiers. Mais ces derniers parviennent à s’écarter habilement des chenilles du monstre blindé.
Le Lieutenant Dismitrov fait de grands signes au chauffeur du BT-7, qui change de direction et ouvre le feu sur le flanc du StuG. Le tir est précis : une chenille est arrachée et le blindé s’immobilise, privé de toute mobilité.
Au nord, le Panzer III, après avoir survécu à un tir d’anti‑char, bondit vers les troupes russes. Une nouvelle fois, celles-ci s’écartent avec discipline… mais le Panzer III ouvre le feu sur le transport de troupe qui explose dans un fracas de métal et de flammes.
La montée en intensité
Le BT-7 tente une nouvelle fois d’achever le StuG, mais même à bout portant, le tir ne porte pas. Le SU-76, qui pilonnait jusque-là les fantassins allemands, profite de l’exposition du Panzer III pour tenter sa chance. Après avoir chargé un obus antichar, le tireur ouvre le feu… mais l’obus passe à côté, manquant sa cible.
La tourelle du Panzer III pivote aussitôt vers la nouvelle menace. L’équipage vétéran n’hésite pas : le SU-76 est touché de plein fouet et explose dans un nuage de flammes. Le colonel Dismitrov fait la grimace : le BT-7 a peu de chances de triompher face à ce monstre nazi.
Qu’à cela ne tienne. Saisissant son sifflet, Dismitrov ordonne un assaut général de l’infanterie contre le camp adverse. Le centre du dispositif allemand s’effondre : tous les fantassins encore présents derrière les haies sont éliminés. Seuls les bleusailles continuent de défendre le camp.
C’est alors que la petite voiture bleue de l’officier file à travers le champ de bataille, contournant les défenses allemandes pour s’emparer du dépôt adverse.
Le dénouement
C’est à cet instant que le Sd.Kfz. 251 de l’unité SS surgit non loin des positions russes et fonce droit sur le camp. À la grande horreur de Dismitrov, le canon antichar, resté en attente depuis le début, ne réagit pas à l’apparition du véhicule. (Petit dépit tactique : j’avais par inadvertance ramassé le dé d’alerte laissé depuis le tour 3 en prévision de l’arrivée du Sd.Kfz. 251… Oll ne croyait pas à sa chance.)
Les SS, armés de SMG, ouvrent le feu dans le camp, semant le chaos, mais la chance tourne : ils ne parviennent pas à faire exploser les réserves de munitions. Dismitrov peut donc encore espérer sauver sa tête.
Avec l’énergie du désespoir et la peur de finir dans un camp de prisonniers, les fantassins russes atteignent finalement le camp allemand. Les jeunes recrues de la Wehrmacht sont submergées, et l’officier sort de sa voiture pour lancer une grenade sur les réserves allemandes. Hélas, l’explosion fait écho à celle des Allemands.
Les SS, débarrassés de toute opposition, déclenchent eux aussi l’explosion des réserves de l’Armée rouge. Pour faire bonne mesure, le Panzer III détruit le BT-7. Le sniper allemand, lui, remet son fusil en bandoulière et se retire sans gloire, n’ayant abattu qu’un unique servant de mitrailleuse durant tout l’affrontement.
Épuisées et sévèrement affaiblies, les deux armées se retirent…
Résultat : match nul
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