mercredi 7 mars 2018

CONGO - 03

Le prêtre Marcellin en danger

A mi-chemin entre la forêt et la savane se dresse le village de la tribu Boumaqui, lieu d'évangélisation du Père Marcellin. Un matin alors que le prêtre dispense les saintes écritures aux pauvres âmes noires du village, des tambours de guerre résonnent. Les notes sonnent comme un sinistre avertissement et l'agitation gagne les habitants en l'absence de nombreux guerriers partis à la chasse.

La tribu des forêts fête l'évangéliste chrétien: le Père Marcelin

Le Roi et la Sorcière du Peuple Akébou et leurs guerriers fanatiques


Le roi des Akébou s'est déplacé en personne avec la sorcière du village, ses guerriers sacrés et ses askaris. Il est clair que c'est une attaque en règle; si en plus le Père Marcellin pouvait être sacrifié aux divinités de la savane afin de chasser l'homme blanc de leur terre sacrée....


Le chef de la tribu et son chaman




Goulougad le chef pygmée organise immédiatement la défense du village et ordonne que le Père Marcellin soit mis en sécurité. Une troupe de guerriers se groupe autours de l'homme d'église et commence à s'éloigner du centre du village.

Les esclavagistes approchent

Les askari Akébou sont les premiers à entrer dans le village. L'aboiement des fusils retentit aussitôt et un pygmée s'effondre, une balle fichée dans le corps. Mais les guerriers pygmées s'élancent et mettent rapidement le Père Marcellin à l'abri.  (10 pv pour les Boumaqui)


Le prêtre est mis à l'abri

Les pygmées et les guerriers s'affrontent

Alertés par les tirs, les chasseurs Boumaqui  reviennent rapidement participer à la défense du village. La mêlée s'engage entre les jeunes guerriers des deux camps. Les combats sont violents mais les pygmées se révèlent très coriaces et prennent le dessus.

Les fanatiques et la sorcière pillent le village

Ils ne sont cependant pas assez nombreux pour défendre le village, et ils sont débordés. Les fanatiques et les askaris commencent à piller les huttes, et une épaisse fumée noire s'élève dans le ciel limpide.

De lourdes volutes de fumée s'élèvent

Les chasseurs pygmées sont de plus en plus nombreux et la sorcière est abattue de plusieurs dards empoisonnés. Même sa garde de fanatiques ne peut la sauver. Ils sont épuisés et ne parviennent pas à reprendre le dessus sur les petits hommes noirs. ( 3 Pv pour les pygmées)


La sorcière est abattue

La perte de la sorcière est un coup dur pour les Akébou et le Roi commence à sentir le vent de la défaite souffler sur lui. Les askari sont partis en emportant leur butin ( 2 pv pour les Akébou) et ne peuvent le secourir (3 Pv).

Le chef de tribu acculé

Les guerriers fanatiques tentent de sauver leur Roi

Dans un ultime effort, les guerriers fanatiques chargent un groupe de guerriers pygmées, mais il est déjà trop tard.

Mais le vil roi est éliminé par les 

Un autre groupe de guerriers se trouve dans leur dos : les sagaies volent et le Roi Akébou est cloué à la paroi d'une hutte comme un papillon grotesque.

Pour les Akébou, une sombre période s'annonce...



Victoire des pygmées 16 Pv

Akébou 5 Pv


Conclusion

La partie a encore une fois été très sympathique et très agréable. Congo est définitivement un jeu que j'apprécie. Par contre, le scénario est identique dans le principe à celui intitulé La dernière reine d'Aksoum. En effet, les assaillants doivent capturer le prêtre et piller le village au lieu de trouver une relique et piller le village. Les défenseurs doivent extraire le prêtre de la zone, au lieu de mettre en sûreté une relique. Il s'agit bien d'une simple variante jouée avec des protagonistes différents. Cela dit, le plaisir reste intact, surtout quand vous remportez la partie.

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